L'économie du partage, mise au point par des entreprises comme Airbnb et BlaBlaCar, se met en place en Europe. Cette enquête menée par ING en juillet 2015 auprès de 15 000 consommateurs dans 15 pays révèle l'effet profond que les technologies de partage pourraient avoir sur les économies dans le monde entier, avec une accélération à venir dans les 12 prochains mois.
Environ un tiers des personnes en Europe ont entendu parler de l'économie de partage (52% en Turquie, 17% en Australie et 19% en Autriche). Toutefois, la participation réelle dans l'économie du partage est beaucoup plus faible, ce qui suggère que les gens vont se familiariser avec le concept et passer très prochainement à l'action.
Environ un tiers des personnes en Europe pensent que leur participation à l'économie de partage va augmenter dans les 12 prochains mois. L'économie de partage est connue sous plusieurs autres noms, y compris la consommation collaborative et le peer-to-peer Entreprise.
Dans cette enquête, l'économie du partage est décrite aux participants comme "l'utilisation partagée des biens (tels qu'une voiture, une maison ou une tondeuse) qui serait autrement inactif ou inutilisé".
La montée en puissance du numérique joue un rôle important. Les "partageurs" sont généralement plus jeunes (moins de 35 ans) et sont bien éduqués. Ils ont tendance à être ouverts aux nouvelles technologies de paiement et disent que l'activité économique qui en découle a amélioré leur revenu dans les trois derniers mois.
Airbnb a fait les une des journaux partout dans le monde comme une force perturbatrice du modèle de logement traditionnel. Il est en réalité un modèle parmi de nombreux autres modèles de partage d'une chambre, ce qui pourrait expliquer pourquoi le logement de vacances est le bien que les propriétaires en Europe sont les plus susceptibles de partager dans les 12 derniers mois. En outre, presque la moitié - soit 49% - des propriétaires d'hébergement envisagerait de le partager contre rémunération dans les 12 prochains mois. Les vêtements sont les biens les moins susceptibles d'être partagés. La voiture est l'élément le plus partagé en Europe au cours des 12 derniers mois, mais à l'avenir, les logement de vacances seront encore plus partagés.
L'économie du partage représente encore un petit revenu pour les participants en Europe. La grande majorité des gens en Europe qui a partagé quelque chose qu'ils possèdent a gagné 1.000 € ou moins dans les 12 derniers mois. Les réponses allaient de 1 euro à 50.000 €. La moyenne était de € 2.500. Cependant, le chiffre d'affaires médian est de 300 €.
Le besoin d'économiser de l'argent joue fortement sur la consommation de biens et services dans l'économie du partage à travers L'Europe, les Etats-Unis et l'Australie. Des quatre atouts sur l'économie de partage, le fait d'économisre de l'argent est cité par le plus grand nombre de personnes comme facteur influent. Le fait qu'il soit bon pour l'environnement est également influent, comme le fait que c'est un moyen facile de faire de l'argent supplémentaire. Aider à construire une communauté arrive en quatrième position.
Des trois déclarations négatives sur l'économie du partage, c'est celle qui dit "je n'aime pas le fait que d'autres personnes utilisent mes biens" a le plus haut niveau d'accord dans L'Europe. Les soucis d'assurance sont également répandus, notamment en Espagne. La confiance dans la qualité du bien partagé est une préoccupation moins répandue, mais monte à 50% en Autriche, Pologne, Turquie et aux Etats-Unis.
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