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Lara Charmeil a publié le 27 Mai 2016 un article sur l'Observatoire de l'ubérisation

Il est entré dans le dictionnaire en mai 2016 et sera publié dans le petit Robert dès mai 2017 : le mot "ubérisé" qualifie, selon le journaliste et académicien Bernard Pivot,"un secteur d’économie, généralement des services, qui a été révolutionné par des techniques nouvelles". 
Des services "en pleine expansion", observe Grégoire Leclercq, le président de la Fédération des auto-entrepreneurs et dirigeants d’entreprise en France, qui a fondé, l’été dernier, le premier Observatoire de l’ubérisation avec Denis Jacquet, le président de l’association Parrainer la croissance.
Cet observatoire inédit propose de "concentrer en un lieu unique le constat, les analyses et les propositions" liées à la transformation de nos modèles économiques par "le numérique, les nouvelles formes de consommation et d’autres types d’indépendance salariale". 
Selon Grégoire Leclercq, il y a "une certaine ébullition autour du phénomène – on mélange tous les mots, disruption, économie du partage, ubérisation…" La conclusion est sans appel : "Il est urgent de prendre de la hauteur !"
Pour y parvenir, l’entrepreneur a réuni 45 personnes de"toutes les couches économiques et politiques" : des parlementaires, des sociologues, des syndicalistes, des "start-uppers", des "professions réglementées", etc. Le tout au sein de comités de pilotage. 
Après un long travail de référencement, puis de croisement des études internationales parues principalement aux États-Unis, en Angleterre et en France sur le sujet de l'économie collaborative, ces derniers ont entamé un nouveau cycle depuis début avril. 
Désormais, ils se réunissent toutes les deux semaines pour se pencher sur "les tendances à l’œuvre dans les différentes couches de notre société". Et rappellent que toute personne désirant y prendre part est la bienvenue.
Le collectif va mener ses propres sondages, afin de rédiger le premier livre blanc de l’ubérisation, qui lui servira "de socle de réflexion" pour ses assises, le 18 octobre.
À LIRE AUSSI : "Robotisation et numérisation vont détruire de nombreux emplois : il faut s'y préparer", alerte le député Pascal Terrasse
Un livre blanc dont l'objectif est d’inciter les "parlementaires, les partis, les politiques, les grandes entreprises, l'URSSAF, à prendre des mesures en adéquation avec le temps économique".  
Le tout, sans "lutter contre, ni encourager l'ubérisation", précise le fondateur de l'Observatoire, qui explique seulement vouloir accompagner un changement vers "un droit social plus adapté à la condition des travailleurs ubérisés" : "Nous sommes en train de vivre une vraie révolution, qui touche tous les secteurs de notre société, rappelle l'observatoire, mais comme toujours, le temps politique n'est pas le temps économique.

Qu’on ne légifère pas dans l’urgence, c’est très bien, mais qu’on ne légifère pas du tout, c’est très mal : on risque de perdre des pépites, voire même des licornes ! Les amendements de l'article 27 bis de la loi El Khomri sont un début - il faut aller plus loin."

L'Observatoire de l'ubérisation entend ainsi faire avancer la réflexion sur les contraintes économiques et psychologiques de tous ceux qui travaillent désormais pour "des services plus simples, plus optimisés et moins coûteux dans les domaines de l'hôtellerie, des transports, de la restauration, des finances..." 
Pendant quelques heures, il conviera cinq responsables politiques à prendre conscience des "réalités concrètes" des professionnels de plateformes de service de plus en plus utilisées en France. 
Une mise en situation (filmée) qui mettra l'accent sur les taux horaires réels des travailleurs, le temps entre deux missions, les coûts de déplacement, le stress du référencement, de la radiation.... Une opération à laquelle le député PS Pascal Terrasse a d'ores et déjà accepté de participer. ​
À terme, Grégoire Leclercq veut faire de son observatoire une véritable force de proposition à l'échelle de la société : 

"Les partis n'ont aucune raison de ne pas se faire désintermédier eux aussi. En témoigne le mouvement des Civitech, qui, même s'il n'est pas encore arrivé à maturité, pose les jalons d'une primaire citoyenne puissante, pour 2022, voire déjà 2017".  


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  • Date de Publication: 02/05/2016
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  • Date de Publication: 25/04/2016
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Airbnb, Menu Next Door, Listminut, Take Eat Easy, Deliveroo… De plus en plus de start-up du Web promettent aux Internautes de générer de nouveaux revenus. Bricoler pour ses voisins ou leur vendre des plats préparés devient possible. Les surfeurs peuvent désormais jouer aux cuisiniers, hôteliers ou jardiniers pour arrondir leurs fins de mois ou carrément gagner leur vie.

Pendant un mois, un journaliste du magazine belge Trends-Tendances s’est plongé dans cette nouvelle économie, dite collaborative. Son défi ? Arriver à vivre de la combinaison des mini-jobs du web pour tenter de percevoir un salaire (brut) de 2.500 €, proche du salaire moyen belge.

Découvrez le résultat de son immersion d’un mois complet dans l’économie collaborative belge au travers d’une expérience multimédia inédite relayée chaque semaine dans Trends-Tendances (du 14 avril au 12 mai), tous les vendredis dans une émission Z-Expert spéciale sur Canal Z et, en continu, sur www.trends.be/uberizeme. Parviendra-t-il à vivre de l’économie collaborative en Belgique ?

Planning des diffusions
Semaine du 11 avril 2016: jouer les cuisiniers grâce à Menu Next Door.
 En continu sur le Web
 Le jeudi 14 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 15 avril sur Canal Z
Semaine du 18 avril 2016: bricoler et jardiner pour ses voisins grâce à ListMinut
 En continu sur le Web
 Le jeudi 21 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 22 avril sur Canal Z
Semaine du 25 avril 2016: transformer sa maison en hôtel grâce à Airbnb
 En continu sur le Web
 Le jeudi 28 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 29 avril sur Canal Z
Semaine du 5 mai 2016: livrer les plats des restos bruxellois par Deliveroo et Take Eat Easy
 En continu sur le Web
 Le jeudi 7 mai dans Trends-Tendances
 Le vendredi 8 mai sur Canal Z dans un « Z-Expert » spécial
12 mai 2016: notre journaliste aura-t-il réussi à vivre de l’économie collaborative ? Au travers d’un dossier complet dans Trends-Tendances, vous découvrirez le vrai visage de cette nouvelle forme d’économie venue du Web, ses atouts, ses défis majeurs et les difficultés qu’elle pose. Grâce à une analyse en profondeur et à cette plongée d’un mois dans l’univers de ces mini-jobs, Trends-Tendances livrera un portrait tranché et passionnant de cette « nouvelle économie » que promeuvent les chantres d’Internet.
Le projet UberizeMe est soutenu par le « Fonds pour le journalisme » en Fédération Wallonie Bruxelles


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Nathalie Birchem publiait dans la croix un article intitulé : "La fin du salariat, vraiment ?"

Le travail indépendant se développe à tel point que certains pronostiquent déjà la fin du salariat. Sans aller jusque-là, le monde du travail connaît des transformations profondes.

  • Plus d’emplois non-salariés
  • Mutations de l’économie
  • De nouveaux outils numériques
  • Neuf embauches sur dix se font en contrats précaires
  • Des frontières entre statut de plus en plus poreuses
  • LA QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE MENACERAIT 5 MILLIONS D'EMPLOIS

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  • Date de Publication: 29/01/2016
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Alors que les VTC étaient en grève ce vendredi 18 décembre contre la guerre des prix bas que leur imposent les compagnies comme Uber, Francis Letellier recevait en plateau Grégoire Leclercq. Le cofondateur de l'observatoire de l'Uberisation explique que ce phénomène va probablement continuer à se développer. "A priori ce phénomène va se développer partout, en tout cas dans tous les secteurs des services qu'ils soient complexes ou très simples, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas à se développer. Les consommateurs attendaient une nouvelle manière de consommer du service", souligne-t-il en plateau.

Vers une réglementation

Grégoire Leclercq fait le point sur le terme "économie collaborative" qui pour lui est "inexistante". "On est sur une activité économique extrêmement capitaliste qui cherche à acquérir des parts de marché sur l'économie traditionnelle qui a du mal à se réformer", explique-t-il. Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron prévoit une loi pour réglementer le secteur.

 


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Envoyé spécial sur France 2 propose une enquête plutôt éclairante sur un sujet d'actualité : l'uberisation de la société.

Une enquête réalisée par Pierre-Olivier Labbé qui tente une vie entièrement prise en charge par des applications. Trouver un appart, un taxi, un camion pour traverser la France, une baby-sitter, un hébergement à Lyon, un restau indien chez des gens… Tout se situe à portée de clic.

Bienvenue dans le monde des start-up et des algorithmes qui mettent en relation des offres et des demandes de particuliers. Plus d’intermédiaire. Une économie dite de partage et de collaboration qui prolifère et transforme chacun de nos besoins en un nouveau marché. Direction la Californie : à la maison, on passe chercher votre linge sale au kilo et, en vous géolocalisant, vous choisissez sur catalogue un toubib diplômé qui vient vous soigner. Le pressing et la médecine, c’est pareil, c’est du service.

Et si tout est service, alors tout est soumis au critère roi, la loi des lois : la satisfaction client.Bienvenue dans un monde, où tout le monde note tout le monde. L’évaluation, un rite globalisé.Le partage a viré au culte de la performance. De même que la notion de collaboration s’est transformée en exploitation de l’homme par l’homme. Outre-Atlantique, les applications sont devenues si nombreuses, la concurrence si féroce, qu’elles baissent les prix. Ceux qui en tirent leur revenu constituent désormais des hordes de travailleurs qui accumulent les petits boulots sans contrat, sans assurance maladie, sans congé, sans chômage. Un sujet au cœur des présidentielles américaines.  

En 45 minutes, Pierre-Olivier Labbé va voir des deux côtés du miroir dans une société qui s’est profondément transformée, qui s’est « uberisée ».

Ma vie uberisée, dans Envoyé spécial, avec Grégoire Leclercq et Denis Jacquet dans le rôle d'analystes.


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Dans les débats à la télé ou les articles de presse, l'ubérisation est mise à toutes les sauces. Concept gigogne, il est devenu synonyme de disruption dans l'économie et est souvent confondu avec l'économie collaborative. Sauf que si les 2 tendances sont nées grâce aux nouvelles technologies, elles n'ont pas les mêmes conséquences sur l'économie. Explication.

Le mot ubérisation a été consacré parmi les 12 mots les plus cités de l’année 2015. Presse, économistes, politiques, hommes d’affaires, investisseurs, entrepreneurs: tous parlent d’ubérisation et s’affrontent sur le sujet. Mais aucun n’a réellement pris le temps de définir le terme, et de le distinguer d’autres phénomènes économiques proches mais sensiblement différents. Il existe ainsi derrière ce "vocable" de nombreuses interprétations parfois fausses, souvent imprécises. Tentons en quelques lignes de bien faire la différence entre économie collaborative, économie du partage, gig economy, disruption et ubérisation.

Un point de départ: le digital pour tous…

Une récente étude de l'Organisation des Nations unies classe la France en tête du classement européen et en 4e place du classement mondial sur les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. Par exemple, notre pays dépasse largement, avec plus de 13 millions de bornes publiques, les États-Unis (9,58 millions de bornes). Et en un an, 400.000 étudiants ou salariés ont suivi un MOOC (Massive Open Online Courses) une formation en ligne, quand 83% des Français utilisent internet, contre 75% en moyenne en Europe, selon l'Insee…

…fait naître les pratiques collaboratives

L’économie collaborative repose sur des pratiques basées sur un système de confiance et sur des communautés qui transforment la façon dont nous vivons, travaillons et créons de la valeur. Son périmètre est vaste: la consommation de biens et services (Le Bon Coin, AirBNB, BlablaCar), le financement (KickStarter, HelloMerci, Friendsurance), l’éducation (livementor, KhanAcademy), la production (Wikipedia, FabLab, Quirky, Youtube), la gouvernance (Holacracy, laprimaire.org)… Ces pratiques sont bien évidemment renforcées par notre adhésion massive aux réseaux sociaux, qui poussent le consommateur à faire "communauté" et donc à mettre en commun des biens, des services, des avis, des expériences, des productions.

Lire la suite sur http://bfmbusiness.bfmtv.com/01-business-forum/uberisation-ou-economie-collaborative-ne-confondez-plus-voila-les-differences-946625.html


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Après l'hôtellerie, c'est au tour de la restauration d'affronter cette tendance. Que craindre ? Comment réagir ? Deux experts, Grégoire Leclercq et Bernard Boutboul, se penchent sur la question.
 

Bernard Boutboul


Ubereats, Deliveroo, Foodora, Mycuistot, Vizeat, Super marmite… Les nouveaux acteurs pleuvent sur le marché de la restauration, inquiétant les représentants traditionnels du secteur. "Uber allie du numérique, des indépendants et une expérience de consommation différente. Par extension, l'uberisation concerne les plateformes ou modèles qui, en s'appuyant sur du numérique, touchent les particuliers entre eux (C to C), ou font appel à des indépendants", explique Grégoire Leclercq, cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Autrement dit, "c'est tout ce qui court-circuite nos habitudes et nos modes traditionnels pour se nourrir. Ce n'est pas seulement Uber, mais des particuliers, des restaurants clandestins, des logisticiens comme Pages Jaunes", note Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance. "Les Français étaient à un repas sur 7 hors de chez eux, contre 1 sur 3 en Angleterre et 1 sur 2 aux Etats-Unis. Or, nous savons de moins en moins cuisiner. La restauration hors domicile et à domicile va exploser. C'est ce qui attire des financiers sur ce marché. Nous sommes à l'aube d'un bouleversement dont on n'a même pas encore idée", estime Bernard Boutboul. De son côté, Grégoire Leclercq évoque plutôt l'évolution des attentes de consommation : "Le consommateur ne cherche pas tant un nouveau service qu'un service de qualité. Il préfère par exemple Uber, qui paraît plus qualitatif et moins cher, à des taxis qui ont la réputation de ne pas être sympathiques. C'est la même chose pour la restauration : il ne veut plus de serveurs peu aimables, de plats décevants... À cela il faut ajouter la génération Z, née après 1990, qui a le réflexe du numérique." 

Raz-de-marée

L'uberisation pourrait avoir l'effet d'un raz-de-marée sur la profession."L'écrémage va être violent. On estime que 300 000 à 1 million d'emplois vont être détruits en France sur les secteurs uberisés d'ici cinq ans. Il faut se préparer à des reconversions", prévient Grégoire Leclercq. "Un tiers des 145 000 restaurants avec service à table sont déjà en difficulté. Ce n'est pas seulement dû à la crise. C'est un  segment qui stagne alors que le consommateur avance. J'ai peur que dans le milieu de gamme, on perde un restaurant sur trois", enchérit Bernard Boutboul.

Dès lors, comment réagir ? "Cela ne sert à rien de faire du protectionnisme. On n'a pas réussi à empêcher les chambres d'hôtes. On n'évitera pas non plus l'uberisation en CHR, cela répond à une demande, poursuit-il. La restauration traditionnelle doit miser sur  l'innovation dans l'assiette, un lieu plaisant et du personnel dynamique, souriant, qui vous conseille. Elle pourrait aussi se mettre à livrer."

Grégoire Leclercq donne lui aussi quelques pistes : "Il faut focaliser sur la relation de proximité, miser sur la qualité produit et la relation client, profiter des atouts du numérique : combien de restaurants sont totalement absents du web ? [Il faut également] mutualiser les ressources entre acteurs. Par exemple, on pourrait imaginer que les restaurateurs du XVe arrondissement se fédèrent pour créer une plateforme qui fasse office d'annuaire, répertorie les cartes en ligne, organise un service de livraison… Ils auraient l'assurance de ne pas être concurrencés sur ce créneau et de ne pas perdre la main sur leur métier."


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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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