Selon l’Observatoire de l’ubérisation les secteurs les plus ubérisés sont, par ordre décroissant
À 70 % : les taxis, la location, l’éducation et les services à la personne. Exemple : la société… Uber, dont les voitures de tourisme avec chauffeur concurrencent les taxis
À 60 % : les librairies. Exemple : Amazon, qui propose aux auteurs de publier leur œuvre sous forme électronique
À 50 % : les hôtels. Exemple : Airbnb qui propose des lits chez les particuliers
À 40 % : les experts-comptables et les banques. Exemple : les plates-formes de crowdfunding qui se passent du système bancaire
À 30 % : les avocats, les restaurateurs, la santé, les services publics, le stockage, la logistique, la mode, le marketing, le conseil fi nancier. Exemple : WeClaim qui propose de régler certains litiges en ligne. Ou encore VizEat, qui propose d’aller déjeuner ou dîner chez l’habitant
À 20 % : le bâtiment. Exemple : Hellocasa qui propose des travaux de bricolage à la demande
Ces chiffres (qui seront réactualisés en septembre prochain), sont le croisement de trois indicateurs, comme l’explique Grégoire Leclercq, le président de l’Observatoire : l’appétence des consommateurs pour les services ubérisés, le nombre de start-up présentes dans ces secteurs, et les parts de marché dont elles se sont emparées.
Création/destruction
« On compte environ 180 plates-formes ubé- risées en France, pour un chiffre d’affaires de l’ordre du milliard d’euros, avec un taux de croissance de 35 % par an et une multiplication par vingt en dix ans, précise Grégoire Leclercq. Elles emploient 14 000 personnes, auxquelles s’ajoutent 200 000 auto-entrepreneurs travaillant pour elles. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Observatoire a été fondé par la Fédération des auto-entrepreneurs (présidée par G. Leclercq), en partenariat avec l’association Parrainer la Croissance. « Une enquête montre qu’un quart des auto-entrepreneurs augmentent leur chiffre d’affaires d’au moins 40 % en travaillant avec une plate-forme de services aux particuliers ou aux entreprises », souligne le président de l’Observatoire. Mais loin de verser dans un angélisme béat, celui-ci souligne au contraire l’ambivalence de l’ubérisation. « D’un côté elle est créatrice de valeur, elle rend des services appréciés par les consommateurs, et elle est aussi un formidable vecteur de promotion sociale. Ainsi, 70 % des chauffeurs VTC d’Uber sont issus des quartiers sensibles. Mais d’un autre côté, l’ubérisation sape tous les acquis obtenus depuis 1936. C’est un bouleversement de la protection sociale et du droit du travail, une remise en cause de nombreux métiers. C’est pourquoi également on ne peut pas avoir un discours tout fait sur l’ubérisation. » L’Observatoire a précisément pour vocation de dépassionner le débat, « en faisant de la pédagogie et des propositions »
L'AFNOR organise dans son siège de Saint-Denis une rencontre le Jeudi 23 mars 2017 de 14h15 à17h30 sur le thème : "Économie collaborative : en quête de références partagées"
La rencontre est animée par Stéphane JOCK, Vice-Président du Comité Stratégique AFNOR « Biens de consommation, sports et loisirs »
Programme
14h00 Accueil
14h15 Introduction Sophie HUBERSON, SNELAC, Présidente du Comité Stratégique AFNOR « Biens de consommation, sports et loisirs »
14h25 Présentation de l’étude prospective « Enjeux et perspectives de la consommation collaborative » : mieux connaître la réalité actuelle des marchés de la consommation collaborative et de leurs acteurs
Alice METAYER-MATHIEU, Adjointe au chef de bureau de l’information économique et de la prospective, DGE
Jean-Paul PLATTIER, Chargé de mission auprès de la Sous-directrice du droit des entreprises, DGE
14h45 TABLE RONDE : Economie traditionnelle et transition vers l’économie du partage, passerelles et synergies, nouveaux entrants … des entreprises témoignent sur les potentiels de croissance et d’avenir et les conditions de sécurité, de qualité, de fiabilité dans un environnement national et international très compétitif
Frédérique VILLE, Directrice Générale d’IDVROOM
Charles-Edouard VINCENT, Directeur Général de LULU DANS MA RUE
Allan BALLESTER, Responsable du programme DECATHLIVES de DECATHLON
François-Xavier HUARD, Directeur du service Compétitivité des entreprises de l’APCMA
Grégoire LECLERCQ, co-fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation
15h45 ATELIERS : Quelles conditions pour une économie collaborative à armes égales ? Réfexion en groupes autour de trois thèmes :
Sécurité pour les consommateurs
Qualité des prestations et services
Fiabilité, pérennité, continuité du service
16h45 REGARDS CROISES :
Point de vue d’une association de consommateurs sur l’économie du partage Jean-Louis BLANC, Secrétaire général de l’ADEIC
L’économie collaborative : une opportunité pour l’Europe Claudia MARTINEZ FELIX, Juriste à la Commission européenne (DG Croissance)
17h20 Conclusion par Olivier Peyrat, Directeur Général du Groupe AFNOR
Ubérisation : comment en tirer profit en Dordogne ? C'est le thème du débat organisé le lundi 27 mars 2017 par la CCI de Dordogne et le journal Sod-Ouest.
PROGRAMME :
Introduction par Christophe Fauvel , président de la CCI Dordogne
Débat animé par Stéphane Vacchiani, de Sud Ouest, en présence de :
Denis Jacquet Co-fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation
Christophe Charle Co-fondateur de Cdiscount et actuel P.-D.G. de Images Corp
Olivia Gautier Directrice de l’Hôtel-restaurant Les Orangeries
Guillaume Tétart Directeur de la start-up Jacoop
Témoignage de Laurent Deverlanges Fondateur d’HUSO (caviar de Neuvic) sur sa levée de fonds grâce à la plateforme Wiseed (présent en visioconférence).
Evénement co-organisé avec Sud Ouest.
HORAIRES 14 h 30 min - 16 h 30 min
LIEU CCI Dordogne - Pôle Interconsulaire 295 boulevard des Saveurs 24 660 Coulounieix-Chamiers
Mardi 21 mars 2017, de 12:00 à 14:00 heures, retrouvez nous en Belgique ! Point Centre, 19B Avenue Georges Lemaître 6041 Charleroi
L’économie collaborative : rien ne se perd, tout se partage !
UBERISATION (nf) : transformation et déstabilisation d'un secteur avec un nouveau modèle économique tirant parti des technologies et des indépendants
Les « Ubérisateurs » suscitent de multiples réactions dans l’opinion depuis des mois. Celles des premiers concernés d’abord : les taxis avec Uber, les libraires avec Amazon et les hôtels avec AirBnB. Chaque jour, de nouveaux acteurs émergent dans les domaines de l’éducation, du droit, des transports, de la santé, du BTP, des services … Demain, l’Etat lui-même pourrait peut-être se voir ubérisé...
Les questions qui se posent sont nombreuses pour que l’ubérisation ne soit plus subie, mais réfléchie, décidée, inclusive, pour tous.
Quelle société voulons-nous, entre data et transhumanisme ?
Quel impact du numérique sur les pouvoirs traditionnels ?
Quel droit du travail, équilibres sociaux, démocratie sociale ?
Quelle formation et éducation pour accompagner le changement ?
Quel financement pour permettre l’essor de modèles économiques alternatifs et Européens ?
Tentons d'y répondre en décryptant les clés et en proposant des pistes d'amélioration !
Intervenant : Grégoire Leclercq
Ingénieur en Informatique, Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, Master en Droit Pénal, MBA HEC Paris
DRC du groupe EBP informatique et président de la Fédération des Auto-Entrepreneurs, co-auteur du livre "L'auto-entrepreneur pour les Nuls", il se passionne et se mobilise depuis 2009 pour les nouvelles formes d’activités professionnelles. Avec 80 000 adhérents, la « FEDae » est devenue incontournable dans les débats sur le travail indépendant porté notamment par le développement des fameuses « plateformes ». C’est donc très naturellement qu'il s’est intéressé à la question de l’Uberisation et à ses retentissements dans nos modèles économiques, sociaux et fiscaux. Cofondateur en 2015 de l'Observatoire de l'Ubérisation avec Denis Jacquet, ils signent ensemble un ouvrage sur le sujet publié en octobre dernier chez Dunod « L’Uberisation : un ennemi qui vous veut du bien », ouvrage nominé au Prix Turgot 2017.
Cette conférence vous est offerte par le Bubble Hub, Héraclès, La Maison de l'Entreprise (LME), Digital Attraxion et EBN Wallonia, avec le soutien du FEDER.
Important : Suite à la conférence, un atelier de coaching réservé aux entreprises de l'économie collaborative (en phase de création ou déjà existantes) sera organisé au Point Centre de 14h30 à 17h30 en présence de Grégoire Leclercq et d'accompagnateurs (Héraclès, LME, Digital Attraxion...). Nombre de places limité à 12.
Comme chaque année, les étudiants du master MTI (Management de la Technologie et de l'Innovation) de l'Université Dauphine organisent une conférence portant sur un sujet d'actualité dans l'innovation. La promotion 2017 organise cet événement phare portant sur ” Les nouveaux tiers-lieux de l'innovation : quels nids pour les pépites, les communautés et la foule ? ”.
Professionnels de l'innovation, étudiants, chercheurs, enseignants, viendront à cette rencontre qui se tiendra le jeudi 23 Mars, à MINES Paris Tech de 17h30 à 21h.
@Master_MTI - #TiersLieuxMTI
L'innovation ?
Longtemps tributaire des départements R&D des organisations, la fonction d'innovation s'ouvre à d'autres acteurs internes et externes de l'écosystème. Les nouvelles technologies amplifient cette ouverture et permettent de mobiliser l'intelligence collective du plus grand nombre. En parallèle, on observe la prolifération de tiers-lieux ou nouveaux espaces de travail collaboratifs qui se veulent être des cadres propices à l'émulation et à la créativité : fablabs, hackerspaces, incubateurs, accélérateurs, espaces de co-working Et les organisations s'inspirent de ces tiers-lieux et adaptent ces initiatives en interne: intrapreneuriat, challenges innovants, hackhatons...
Des équipes resserrées à l'échelle des pépites, aux collectifs étendus des communautés, quels sont ces nouveaux tiers-lieux o se crée l'innovation et qui favorisent la créativité de tous. Quelles sont les démarches collaboratives mises en place et les best practices à adopter ?
Autour de ce thème, nous chercherons donc les réponses et les opinions des acteurs qui opèrent au plus près du phénomène : entrepreneurs, directeurs de l'innovation de grands groupes, chercheurs et acteurs publics débattront sur l'émergence de ces nouveaux tiers-lieux.
L'observatoire participera à la seconde table ronde
Pour la 9ème édition de sa conférence annuelle, le Master MTI a rassemblé une quinzaine de personnalités qui viendront partager leur expérience et leurs connaissances dans un format dynamique et innovant, jonglant entre interventions d'experts académiques et professionnels sur scène ainsi que de ” grands témoins ” et des participants dans la salle.
Séquence 2 : L’innovation à l’échelle des communautés
3 Retours d’expérience et un grand témoin
Les nouvelles stratégies des entreprises : pourquoi et comment inclure les salariés pour faire émerger des communautés à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de l’entreprise ? Nous voyagerons à l’échelle des communautés dans les grands groupes et même hors des frontières de ces grands groupes
Merete Buljo, Chief Digital Officer de Natixis
Bruno Leprince-Ringuet, Vice-Président R&D Europe d’Air Liquide
Philippe Mihelic, Creative Director & Innovation Officer La Poste
Grand Témoin : Grégoire Leclercq, Cofondateur Observatoire de l’Ubérisation
Voir le site internet de la conférence : http://www.conference.master-mti.fr/
La data dans tous ses états ! Les 15 et 16 mars 2017 - #Unum
La data dans tous ses états, ou comment la donnée collectée, générée ou produite par l’entreprise devient un formidable levier de création de valeur ? Cette année, le fil rouge des débats et des témoignages sera la donnée. Pas très original pensez-vous ? … non si on en reste au seul constat de sa croissance exponentielle et de sa vertigineuse démultiplication, mais tellement fondamental quand on rentre dans le champ des possibles et des promesses qu’elle véhicule !
Denis Jacquet représentera l'Observatoire les 15 et 16 mars
15 mars Table ronde : Quelles compétences pour les métiers de demain ?
Les compétences requises par la transformation numérique des entreprises sont encore mal cernées et difficilement exprimées par les acteurs eux-mêmes. Et pourtant l’enjeu de leur disponibilité pour l’entreprise est réel et exacerbé par une concurrence mondiale. Le système éducatif français a-t-il pris la mesure des nouvelles compétences à développer et des formations à déployer ? Les métiers traditionnels sont-ils à l’abri de ces mutations ? Comment les entreprises anticipent-elles ces mutations ? Animateur : Lucas Jakubowicz, journaliste au JDN
Denis viendra démontrer l’impact colossal que l’Ubérisation va provoquer jusqu’aux fondements essentiels des sociétés occidentales. Il a décidé de monter l’Observatoire de l’Ubérisation avec Grégoire Leclercq (Fédé des auto-entrepreneurs). L’objectif est de préparer la France (dans un premier temps) au digital, en permettant aux « ubérisateurs et ubérisés » de définir leur cadre de concurrence, de proposer une vision de la société face aux enjeux et bouleversements que cette économie entraîne, de faire des propositions pour une classe politique qui ne comprend pas ce qui est en jeu.
Le Réseau Entreprendre Val de Marne organise le 15 Mars à 11H30 une conférence cocktail « Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ? »
Thème
Alain Philippe Etlin, Président, et le Conseil d’Administration de Réseau Entreprendre Val de Marne ont le plaisir de vous inviter à la première conférence du Club des Grandes Entreprises du Val de Marne.
Grégoire Leclercq, co-auteur d’un ouvrage sur ce thème, mention d’honneur au Prix Turgot du meilleur livre de l’économie financière animera la conférence.
UBÉRISATION (nf) : transformation et déstabilisation d’un secteur avec un nouveau modèle économique tirant parti des technologies et des indépendants. Les « Ubérisateurs » suscitent de multiples réactions dans l’opinion depuis des mois. Celles des premiers concernés d’abord : les taxis, les libraires, les hôtels... Chaque jour, de nouveaux acteurs émergent dans de nombreux domaines… Demain, l’Etat lui-même pourrait peut-être se voir ubérisé...
Les questions qui se posent sont nombreuses pour que l’ubérisation ne soit plus subie, mais réfléchie.
Quelle société voulons-nous, entre data et transhumanisme ?
Quel impact du numérique sur les pouvoirs traditionnels ?
Quel droit du travail, équilibres sociaux, démocratie sociale ?
Quel financement pour permettre l’essor de modèles économiques alternatifs ?
Grégoire Leclercq DRC du groupe EBP informatique et président de la Fédération des Auto-Entrepreneurs, il se passionne et se mobilise depuis 2009 pour les nouvelles formes d’activités professionnelles. C’est donc très naturellement qu’il s’est intéressé à la question de l’Ubérisation et à ses retentissements dans nos modèles économiques, sociaux et fiscaux. Cofondateur en 2015 de l’Observatoire de l’Ubérisation avec Denis Jacquet, ils signent ensemble un ouvrage sur le sujet publié en octobre dernier chez Dunod « L’Ubérisation : un ennemi qui vous veut du bien »
L’intervention suivie d'un cocktail déjeunatoire de 13h à 14h offert par le Groupe ADP.
Lieu de la conférence
Maison de l'Environnement et du Développement durable de l'aéroport de Paris-Orly
La Confédération Nationale de L’Esthétique Parfumerie est une Organisation Professionnelle Patronale Organisée en filière fondée en 1997.
Une Confédération de 5 Syndicats :
2 Syndicats pour fédérer les Esthéticiennes Spa Praticiennes,Prothésistes, Stylistes des cils et des ongles,
et un réseau de 3 Syndicats pour fédérer les Ecoles et Centres de Formation, les Marques des Soins et du Matériel de l’Institut et du Spa.
Chacun de ces 5 Syndicats a choisi de se confédérer autour de la CNEP
Les 3ème assises de la CNEP, 3èmes Assises de la Beauté et du Bien-être se tiendront le mardi 14 mars 2017 au Pullman Paris Montparnasse.
2017 : Une année charnière pour la Filière Beauté Bien-être, l’année de tous les dangers et de tous les défis.
Une journée pour réfléchir, échanger et se préparer ensemble à la grande mutation de nos métiers.
Les 3èmes Assises de la Beauté et du Bien-être Organisées par La Confédération Nationale de l’Esthétique et Parfumerie se dérouleront sous la Présidence de Jean Pierre Gorges Député Maire de Chartres, Président de Chartres Métropole Siège de la Cosmetic Valley
Au programme à 10 h 30- Thème 2: «L'ubérisation - Un ennemi qui vous veut du bien ?»
L'ubérisation excite toutes les peurs, les fantasmes, les espoirs. Les jeunes entrepreneurs y voient un espoir de trouver leur place.
Les grands groupes se demandent comment transformer la façon de toucher leur public, attirer des talents et les fidéliser à l'heure où le numérique leur fait perdre leur attrait. Les politiques sont totalement perdus et dépassés par le phénomène, et le grand public se demande ce qui se passe vraiment.
La filière Beauté Bien-être sera-t-elle touchée par l'ubérisation ?
La marchandisation de notre sphère professionnelle sera-t-elle impactée ?
Pour notre secteur le risque de transfert des activités historiques, soins, vente de parfums et de cosmétiques vers des non professionnels est une perspective à très court terme qu’il faut anticiper.
Comment réagir intelligemment ?
Intervenants :
Denis Jacquet : Président de Parrainer la Croissance, association dédiée à la croissance et à l'internationalisation des petites et moyennes entreprises. Il a également été chef de file aux Assises de l'Entrepreneuriat. En juin 2014, il co-crée l'Observatoire de l'Ubérisation.
Grégoire Leclercq : En 2009, il fonde la Fédération des auto-entrepreneurs, qui compte aujourd'hui 80 000 membres .Porte-parole dans les médias et auprès des pouvoirs publics pour défendre le régime de l'auto-entrepreneuriat, il est à l'initiative du mouvement des Poussins. Il est également directeur de la relation client au sein du groupe EBP et le co-fondateur de l'Observatoire de l’Ubérisation.
L’ubérisation ; phénomène dévastateur ou perspective d’avenir et de prospérité ?
C'est la question à laquelle ont souhaité répondre 5 étudiants de première année de l'IUT de Saint-Etienne – Département Gestion administrative et commerciale des organisations - GACO (Jean-Baptiste GAUTHIER, Alicia DE SOUSA MOREIRA, Jeanne GUILLE, Marylise EYNARD et Joséphine CHARRIERE). Grégoire Leclercq, cofondateur de l'Observatoire les a accompagné dans leurs réflexions. En voici le résumé.
Simple phénomène de mode ou renouvellement durable d’un système désormais « dépassé » ? Le modèle socioéconomique serait-il donc arrivé à expiration ? Est-ce vraiment la révolution annoncée ?
Depuis quelques temps, les polémiques et débats autour du sujet inondent la toile et les médias. Tout le monde s’interroge, tente d’évaluer le phénomène, de mesurer son ampleur afin de déterminer la menace que l’ubérisation pourrait représenter ou au contraire, l’opportunité qu’elle pourrait être.
Les auteurs traditionnels de l’économie en tremblent
les start-up s’en inspirent
les politiques s’interrogent
les économistes mesurent, doutent, prévoient et se perdent en conjectures improbables sous le poids de ce nouveau marché
les syndicats hurlent à la concurrence déloyale contre ce nouveau phénomène.
Nous nous sommes donc interrogés sur ce phénomène qui agite tant l’actualité et qui ne cesse de prendre de l’ampleur ; nous avons mené l’enquête.
Le terme « Ubériser », est entré en 2017 dans le Petit Robert sous cette définition : « Déstabiliser et transformer avec un modèle économique innovant tirant parti des nouvelles technologies ». Wikipédia, pour sa part, en donne une définition plus large : « L’ubérisation est un phénomène récent dans le domaine de l’économie consistant à l’utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. La mutualisation de la gestion administrative et des infrastructures lourdes permet notamment de réduire le coût de revient de ce type de service ainsi que le poids des formalités pour les usagers. Les moyens technologiques permettant l’ubérisation sont la généralisation du haut débit, de l’internet mobile, des smarphones et de la géolocalisation. Elle s’inscrit de manière plus large dans le cadre de l’économie collaborative. »
Les étudiants ont voulu aller plus loin que ces définitions et étudier ce phénomène, ses causes et ses effets afin de comprendre l’impact qu’il pourrait avoir sur notre société et sur nos modes de vie et pourquoi il effraie autant qu’il séduit. Cependant, le sujet est vaste, très récent et en perpétuelle évolution, et l'équipe est restée sur une observation large du phénomène.
En quoi l’Ubérisation de la société pourrait déstabiliser le modèle socio-économique français actuel, considéré comme traditionnel ? »
A travers cette problématique, on retrouve les causes et les conséquences de ce phénomène qui soulève tant d’interrogations
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A PROPOS
Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...