Pourquoi l'ubérisation des services financiers est loin d'être une évidence
En sa qualité de cofondateur de l'Observatoire de l'ubérisation, Grégoire Leclercq est un témoin privilégié du basculement des modèles économiques provoqué par la vague digitale. En préambule de la dernière conférence plénière du Salon Patrimonia 2016, il explique au micro de L'Agefi Actifs les raisons pour lesquelles le modèle des CGPI (Conseillers en gestion de patrimoine indépendants) doit sortir préservé des évolutions digitales actuelles.
Dans cet entretien, Grégoire Leclercq rappelle d’abord que l’ubérisation ne s’applique pas partout de la même manière. Elle est la conjonction de trois facteurs: une digitalisation de masse, la manière dont le consommateur se positionne et l’évolution des modèles économiques. Le cumul de ces trois leviers dans la finance «n’est pas certain», selon Grégoire Leclercq, en raison de l’état des normes dans ce secteur. En revanche, la montée en puissance du financement participatif est un fait avéré.
L’expert relativise également l’éventualité d’un démantèlement complet de tous les acteurs de la finance.
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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...