Ubérisation du transport

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La Fédération Nationale des Transporteurs Sanitaires (FNTS) rassemble des entrepreneurs, dirigeants d’entreprises, de la TPE à la PME, répartis en milieu rural et urbain, sur l’ensemble du territoire.

Accélérateur de réformes, la FNTS fédère des hommes et des femmes autour d’un projet qui associe qualité, performance et innovation. La FNTS pratique un syndicalisme moderne, source de propositions et non de revendications.

L'université Lyon 2017 du 09 novembre

9h45 – 10h15 :

  • Ouverture de l’Université du Transport Sanitaire par : Monsieur le Maire de Lyon ou son représentant
  • Monsieur Jean Claude Maksymiuk, Président de la FNAA

10h15 – 12h15 : La parole aux représentants régionaux et débats

  • Dans une dynamique positive et d’avenir les acteurs de terrain viendront dire leurs visions, leurs croyances et leurs projections sur l’avenir, à partir des engagements qu’ils mettent en place actuellement autour :
  • de L’UPH
  • du TIH : gestion des flux et réduction des attentes, consultations …
  • Avec le concours des acteurs des régions « Ile de France », « Auvergne, Rhône, Alpes », les « Hauts de France », « Provence, Alpes, Côte d’Azur » et « Occitanie ».

12h15 – 14h : Buffet déjeunatoire

14h – 16h : Eclairages prospectifs et impacts des mutations en cours sur les entreprises du Transport sanitaire

  • Les mutations économiques et sociales modifient en profondeur l’organisation et le management des entreprises. Mieux les comprendre pour mieux les appréhender sera l’esprit de ces présentations d’experts autour
  • De la révolution numérique
  • Des nouveaux métiers
  • De la Formation (apprentissage, e-learning, formation continue, passerelles)
  • Du management collaboratif
  • De la place du transporteur sanitaire dans la filière santé
  • Comment anticiper les changements organisationnels et gérer les ruptures éventuelles ?

16h00 – 17h30 : Synthèse des débats de la journée pour dégager les grandes lignes qui seront présentées, le lendemain, aux institutionnels invités.


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  • Date de Publication: 11/09/2017
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Ils sont quelques dizaines, ce dernier lundi d'août, venus battre le pavé bordelais de la place de la Victoire. La mal nommée, pour eux, tant leur combat semble perdu d'avance; ces coursiers à vélo, «partenaires» de la société de livraison de repas à domicile Deliveroo, incarnent les dérives de «l'uberisation» de la société.

L'enseigne vient de faire passer une directive claire : tous les livreurs seront rémunérés à la course et non plus à l'heure. Jusque-là, les plus anciens, embauchés avant août 2016, étaient payés 7 euros de l'heure, plus de 2 à 4 euros de primes horaires. Désormais, leur salaire s'alignera sur ceux des nouveaux venus. Soit 5 euros la course en province, et 5,75 euros à Paris. «Cela ne concerne que 8 % des 7500 livreurs», assure Deliveroo, qui précise « vouloir homogénéiser l'ensemble des contrats». « L'année dernière, j'ai travaillé entre trois et quatre heures chaque soir, après la fac, pour environ 7 ou 8 courses,explique Marie, 20 ans, qui suit des études de lettres. En tout, je devais bosser 70heures par mois, pour un revenu de 750-800 euros. A ça, il faut enlever l'entretien du vélo, les charges d'auto-entrepreneur... Au final, on s'en sort tout juste.

On ne se plaint pas du système qu'on a accepté en l'intégrant, mais si Deliveroo ne tient pas les promesses faites en matière de minimum horaire... » «La réalité, c'est que l'entreprise baisse les rémunérations et annule les primes sans aucune concertation», déplore Arthur Hay. A 28 ans, ce titulaire d'un master de gestion de projets humanitaires est coursier depuis un an et demi. Mais il ne roule plus pour Deliveroo. Parce qu'il avait pris la tête de la fronde à Bordeaux, point de départ d'un mouvement de grogne qui a ensuite gagné Paris, Nantes et Lyon, il a été écarté en février. Comme tous ceux qui se sont rebellés.

«On cumule tous les inconvénients du salariat - entre autres une "hiérarchie" qui nous traite plus bas que terre - et ceux de l'auto-entreprise, puisqu'on n'a aucune sécurité, qu'on ne cotise pas, qu'on n'a pas le droit au chômage si l'on part... Aujourd'hui, cela nous touche, nous, mais il nefaut pas se tromper, prévient Arthur Hay. Demain d'autres métiers seront confrontés aux mêmes problématiques. Nous sommes le laboratoire des réformes à venir. »

Les VTC hier, les cyclistes aujourd'hui, et «demain les coiffeurs, les guides touristiques, etc. seront confrontés à cette nouvelle forme d'économie», ajoute Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs, cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Pour lui, «c'est incontestable, ce mode de fonctionnement entre une entreprise et ses partenaires va se généraliser. Or ce système est à cheval entre deux modèles qui s'opposent frontalement : celui du salariat et celui de l'indépendance totale». Que se passera-t-il le jour où un livreur victime d'un grave accident du travail se retournera contre la plate-forme dont il dépend ? «Evidemment, le salariat les protégerait complètement, explique Grégoire Leclercq. Mais ces structures n'ont pas la solidité financière pour assumer une requalification » de leurs partenaires cyclistes en salariés. «Elles seraient tuées dans l'instant», prévoit-il. Comment améliorer le système? «Il faudrait que les plates-formes acceptent de contribuer à une série deservices : comités d'entreprise, mutuelle prévoyance, allocation-chômage, etc. répond le cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Cela a un coût, mais il est maîtrisable, et ça aurait le mérite de mieux protéger les travailleurs tout en les fidélisant. Car malgré tout, la concurrence existe entre lesplates-formes pour attirer les meilleurs. »


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  • Date de Publication: 28/11/2016
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BCG pour Uber sur la filière VTC : le cabinet de conseil BCG publie une étude sur le poids économique de la filière des VTC à la demande d'Uber. La filiale française de la start-upcalifornienne a commandé une étude sur le poids économique de la filière à un cabinet de conseil prestigieux, le Boston Consulting Group (BCG), pour étayer son propos. L'impact est particulièrement net en Ile-de-France, qui concentre 90 % de l'activité des VTC.

A retenir :

  • Les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) ont déjà créé plus de 20.000 emplois
  • ils pourraient en générer des dizaines de milliers d'autres d'ici à 2022 si les pouvoirs publics ne brident pas cet essor avec une réglementation malthusienne
  • la filière VTC représente 800 millions d'euros en 2016, contre 15 millions seulement en 2013.
  • cette croissance est jusqu'à présent restée cantonnée à l'Ile-de-France, qui concentre 90 % de l'activité.
  • Les VTC représentent 2 % du PIB francilien et 6 % de sa croissance.

L'effet emploi dans la région est encore plus marqué : « En juin 2016, 22.000 personnes exerçaient l'activité de chauffeur privé en Ile-de-France et dans les grandes agglomérations françaises », estime le BCG. Surtout, 15 % des créations nettes d'emploi au premier semestre 2016 viendraient de la filière VTC, la proportion atteignant même 25 % en Ile-de-France. « Entre 8.000 et 11.000 chauffeurs déclarent qu'ils étaient auparavant sans activité, dont environ un tiers depuis plus d'un an », relève le cabinet.

Cette croissance échevelée du secteur devrait se poursuivre, estime Sylvain Duranton, directeur associé au BCG. Il estime que, à terme, la filière VTC pourrait peser 3,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires, représenter 80.000 chauffeurs professionnels (certains étant à la fois taxis et VTC), et générer 1,3 milliard d'euros de recettes fiscales supplémentaires, essentiellement par la TVA.

L'étude comporte toutefois quelques éléments embarrassants pour le camp des VTC. Si l'essentiel de leur croissance provient d'une augmentation de la mobilité, une petite part de l'activité a été grignotée sur celle des taxis : ces derniers ont vu leur activité baisser de 15 % depuis 2013. Jusqu'ici, Uber s'était acharné à nier ce phénomène.

Par ailleurs, le revenu net d'un chauffeur VTC indépendant se situe en moyenne entre 1.400 et 1.600 euros net pour un temps plein, ce qui peut se traduire par un revenu horaire assez faible au vu des journées à rallonge de certains chauffeurs.

L'étude du BCG révèle également l'ampleur qu'a prise dans le secteur le recours au statut Loti (en théorie réservé au transport collectif) pour contourner la réglementation et augmenter l'offre : les Loti représentent aujourd'hui les deux tiers des chauffeurs, contre un tiers seulement de VTC en bonne et due forme.


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  • Date de Publication: 28/11/2016
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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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