Ubérisation de la santé

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Ofac, coopérative professionnelle des pharmaciens suisses, invite chaque année ses sociétaires à participer à une journée exceptionnelle, placée sous le signe de la formation professionnelle et de la convivialité confraternelle.

Pour sa 12e édition, le forumofac se tiendra à Zurich. Les conférences seront animées par le politologue et journaliste Stephan Klapproth, fidèle à la manifestation depuis de nombreuses années.

Le thème choisi cette année par le forumofac est : Digitalisation de la santé au service du patient, quel impact sur la pharmacie ?

L'uberisation de la santé, mythe ou réalité?

Il interviendra aux côtés de

  • Dr Daniel Kraft, médecin chercheur, Singularity University, San Francisco : "Le futur de la santé: Jusqu’où la technologie nous amènera-t-elle ?"
  • Hans-Peter Bröckerhoff, fondateur, rédacteur en chef d'E-Health-com : "Comment le eHealth transforme la santé: plaidoyer pour la digitalisation"
  • Chris Christiansson, Fondateur et directeur Human Health Technologies Ltd : "TalisLife: une app interactive de training santé"
  • Antje Niemeyer, Directrice IBM Watson Health (D, A, CH : "IBM Watson Health: systèmes cognitifs dans le contexte de la santé"
  • Dr Mario Magada, Ofac, Directeur général : "Digitalisation de la santé : chance ou menace pour le pharmacien?"

Le secteur de la santé est visé par cette double transformation :

  • émergence de nouveaux produits connectés
  • émergence de nouveaux services via des plates-formes spécifiques de mise en relation

Côté patient, de nouveaux sites d’information médicale proposent des services gratuits de conseil, il existe actuellement plus de 750 applications santé francophones, mais il n’existe pas de cadre réglementaire permettant l’évaluation du bénéfice médical rendu. Ce phénomène pourrait-il aller jusqu’à la remise en cause le rôle du médecin, comme le laissent envisager le rôle des big data ?

Des professionnels de santé eux-mêmes utilisent les technologies pour créer de nouveaux services...

En marge du service médical et de l’information médicale, de nouvelles plates-formes de mise en relation visent des marchés précis, telle la réservation des rendez-vous médicaux en ligne ou le transport des patients. Pour la réservation des rendez-vous médicaux en ligne, plusieurs acteurs se disputent le marché : Doctolib, KelDoc, Dokiliko ou encore Allodocteurs. Parmi eux, MonDocteur.fr, qui a été racheté par Doctissimo, la marque santé du groupe Lagardère, se différencie en apportant un service complémentaire : il vient de s’associer avec Uber afin de permettre à ses utilisateurs de réserver un chauffeur pour se rendre chez leur médecin.

La question centrale qui se pose aux acteurs du système de santé : comment utiliser le numérique comme une opportunité pour mieux prendre en charge les patients, en leur proposant de nouveaux services ?


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  • Date de Publication: 01/06/2017
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Lors du dernier meet-up organisé par Swiss Digital Health et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), Grégoire Leclercq, confondateur de l’Observatoire de l’ubérisation, a donné quelques pistes sur une possible ubérisation de la santé.

Les choses ne sont pas si simples et les questions restent encore ouvertes. Découvrez sans plus attendre son témoignage en vidéo.


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Ubérisation de la santé ?

Le terme « ubérisation » a fait son entrée dans l’édition 2017 du dictionnaire Robert. Il décrit un phénomène relativement nouveau dans l’économie, mais qui a tendance à se développer de manière exponentielle : l’utilisation des nouvelles technologies afin de transformer radicalement le modèle économique et la relation client (patient) – professionnel.

L’ubérisation peut-elle s’appliquer au domaine de la santé ? Remet-elle en question l’organisation de notre système de santé ? Le personnel médical perdra-t-il une partie de son expertise ou est-ce une opportunité de mieux prendre en charge les patients ?

Grégoire Leclercq est co-fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation, basé près de Paris. Cet organisme a pour but d'accompagner l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion concrètes.

Dr Pietro Scalfaro est directeur médical chez Enyo Pharma. Il possède une large expérience dans l’exercice de responsabilités pour les industries de santé, notamment chez Debiopharm Group où il a initié une Business Unit de médecine personnalisée. Il est également actif au sein de la start-up suisse Pryv (membre de l’advisory board).

En pratique

  • Quand ? Jeudi 4 mai 2017, de 18h à 20h
  • Où ? Centre de l’Innovation des HUG, auditoire du bâtiment Gustave Julliard (salle 5D-O-109), Rue Alcide-Jentzer à Genève
  • Programme
    • 18h Accueil des participants
    • 18h10 – 18h15 Mots de bienvenue par Swiss Digital Health et les HUG
    • 18h15 – 18h45 Présentation inspirante de Grégoire Leclercq, Observatoire de l’ubérisation
    • 18h45 – 19h Partage d’expérience par le Dr Pietro Scalfaro, Enyo Pharma et Pryv
    • 19h – 19h15 Questions-réponses
    • 19h15 – 20h Networking actif et apéritif

Entrée libre mais inscription obligatoire.

En collaboration avec le service de cybersanté et télémédecine des Hôpitaux Universitaires de Genève.


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Deux ans après la déclaration de Maurice Levy, le patron de Publicis, qui utilisait pour la première fois l'expression d'«ubérisation de l'économie» qui remet en cause le positionnement des entreprises leader sur leur secteur, où en est-on réellement Selon une étude de la banque d'affaire Clipperton, d'autres secteurs vont être touchés par l'ubérisation comme la santé. Mais ce ne sera pas le raz-de-marée observé dans les transports.

Inquiétude

L'ubérisation de l'économie va-t-elle tout emporter sur son passage ? Le mot déchaîne en tout cas les passions des économistes et cristallise les peurs, sur l'emploi par exemple. Confrontés à la digitalisation de leurs activités, près de la moitié des dirigeants s'inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise dans un délai de 5 ans à peine. Une étude, réalisée par la banque d'affaires Clipperton Finance, nuance toutefois la situation. Cette étude a été conçue à partir d'une série d'entretiens réalisés au cours des six derniers mois avec les acteurs du secteur, sur leurs manières de travailler, leurs modèles économiques, leur stratégie…

Qu'est-ce qui distingue l'évolution progressive d'un secteur, amené à intégrer le digital à son coeur de métier de l'«ubérisation»? C'est à cette question qu'a souhaité répondre la banque d'affaires Clipperton avec son rapport «The 'Uber-Economy': how marketplaces empowering casual workers disrupt incumbents».

Parmi les principales caractéristiques de ce que les auteurs appellent l'«Uber-economy», on retrouve notamment des modèles d'entreprises centrés sur l'humain, dans le sens où elles apportent un complément de revenu à une partie de leurs utilisateurs. Leurs modèles peuvent être soit centrés sur le capital travail, à l'image d'Uber ou d'Upwork, soit sur la mise à disposition d'actifs tangibles, comme AirBnB.  

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Premier apport de Clipperton au débat : la définition d'un terme qui a souvent été galvaudé. Les sociétés gravitant dans l'« uber-économie » ne sont pas synonymes de plates-formes digitales, mais n'en sont qu'un sous-groupe. Elles ne sont pas, non plus, synonymes, d'automatisation ou de robotisation. Elles réunissent plusieurs critères : il s'agit de plates-formes qui facilitent l'échange, mais aussi la transaction entre une offre et une demande, qui agissent sur des marchés vastes en fournissant une solution globale à des problèmes locaux. En général, ce sont aussi des services plus centrés sur le travail que sur les actifs physiques - Airbnb étant l'exception. Ainsi, plusieurs sociétés se retrouvent exclues du champ de l'observation, comme notamment BlaBlaCar. « La notion de dépendance économique est assez importante dans la relation entre ces sociétés et leurs partenaires. Or, chez BlaBlaCar, on ne peut pas vraiment gagner de l'argent si l'on suit les recommandations de tarification, on couvre surtout ses frais », explique Thibaut Revel, associé chez Clipperton Finance.

Société de la qualification

Selon l'étude, l'ubérisation a touché en priorité les marchés des transports, de l'hôtellerie et, à un degré moindre, des services à domicile et des free-lances. « Ceux qui ont subi l'ubérisation, ce sont les secteurs où la relation hiérarchique était assez simple et où la valeur ajoutée de la hiérarchie était fine. Les sociétés de taxis, par exemple, apportaient des clients à leurs chauffeurs et les aidaient dans la gestion administrative. Des tâches qu'une plate-forme informatique peut très bien réaliser », note Nicolas von Bulow, associé chez Clipperton.

Dans le cas des services à domicile, le constat est plus nuancé. « Pour qu'il y ait ubérisation, il ne faut pas qu'entre en jeu un fort intuitu personae. Pour me rendre d'un point A à un point B, peu importe la personne qui m'y conduit. Si l'on confie les clefs de sa maison ou son enfant, c'est différent », ajoute Thibaut Revel. Ce qui expliquerait l'échec d'une société comme Homejoy, ou le repositionnement de plates-formes de baby-sitting.

Les prochains secteurs à ubériser

Dès lors, se pose la question des prochains secteurs à connaître les foudres de l'ubérisation. L'étude s'est penchée sur trois d'entre eux : la santé, l'éducation et le conseil. Des secteurs qui ne réunissent pas les critères définis précédemment, mais qui ne sont pas à l'abri de profonds bouleversements. « Tout le monde ne va pas devenir médecin, il y aura toujours une forte attache à la relation patient-médecin, opine Nicolas von Bulow. Mais des poches d'ubérisation peuvent apparaître. Par exemple, cette relation n'est pas la même quand on passe une radio. » D'autant que la notion de « qualification » ou de « réputation » (les notes des chauffeurs sur Uber, par exemple), qui se développe avec l'ubérisation, est à même de gommer en partie cet intuitu personae. Et qu'une partie de l'évolution dépendra des réglementations…


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Clubster Santé est un réseau d'entreprises de la filière Biologie Santé Nutrition des Hauts-de-France.

Clubster Santé lance une nouvelle commission de travail sur la thématique de l'économie collaborative en santé !
L'occasion d'identifier les enjeux des nouveaux outils et modes d'interactions au service de la relation patient-soignant à l'ère du numérique, et de comprendre comment anticiper ou créer le besoin de votre client/patient afin de mieux l'atteindre.

Intervenants : 
- Grégoire LECLERCQ, Cofondateur, Observatoire de l'ubérisation
- Thibault LANTHIER, Co-fondateur et Directeur Général, Mon Docteur.fr


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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