Numérique et digital leviers d'ubérisation

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Le DRH d’Orange, Bruno Mettling, a remis mardi 15 septembre son rapport « Transformation numérique et vie au travail » à Myriam El Khomri, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

Le rapport met en avant les effets de la transformation numérique sur le monde du travail.

6 impacts majeurs de la transformation numérique ont été identifiés :

- La diffusion massive de nouveaux outils de travail 
- L’impact sur les métiers et les compétences 
- L’impact sur l’organisation du travail 
- L’impact sur le management 
- De nouvelles formes de travail hors salariat 
- L’environnement de travail des cadres

Concernant les nouvelles formes de travail hors salariat, le rapport indique que "c’est sans doute l’une des questions les plus difficiles posée par la transformation numérique sur le travail, et son articulation avec l’entreprise traditionnelle. Dans le monde entier, la souplesse, l’adaptabilité mais aussi le business model de l’économie numérique repose sur la multiplication de l’emploi hors salariat. En France, au-delà de la symbolique du million d’auto-entrepreneurs atteint cet été 2015, on estime qu’un travailleur du numérique sur 10 exerce déjà aujourd’hui hors du champ du salariat et cela devrait continuer à augmenter. Les freelance, personnes exerçant une activité comme travailleurs indépendants, représentaient, en 2014, 18% du secteur des services aux Pays-Bas, 11% en Allemagne et 7% en France5 , en augmentation de 8,6% sur cette même année. La coexistence de ces nouvelles formes de travail et du salariat, la gestion harmonieuse de la transition de notre pays vers l’économie numérique, mais aussi une concurrence loyale supposent que soient posés de manière très claire et très ferme un certain nombre de principes essentiels à la préservation de notre modèle social."

Face à ce constat, le rapport présente 36 préconisations permettant d’accompagner la transition numérique.


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Une note du Conseil d'Analyse Economique (CAE) vise à mieux accompagner l’ubérisation de l’économie.

Le Conseil d’analyse économique (CAE) composé d’économistes qui conseillent le Premier ministre, a publié une note qui donne plusieurs pistes de réflexion. Dans leur rapport, Nicolas Colin, Augustin Landier, Pierre Mohnen et Anne Perrot se concentrent sur deux types de recommandations : les premières sur la réglementation et les problèmes de concurrence, les secondes sur la création d'emplois.

La transition numérique est en marche. L’apparition de nouveaux modèles d’affaires basés sur les technologies numériques modifie, souvent en profondeur, la quasi‐totalité des secteurs, aussi bien les médias que l’automobile ou encore le tourisme, l’agriculture et la santé. Ainsi, il serait vain de chercher à définir un « secteur numérique » puisque c’est l’économie dans son ensemble qui devient numérique.

Dans cette nouvelle Note du CAE, les quatre auteurs Nicolas Colin, Augustin Landier, Pierre Mohnen et Anne Perrot proposent de caractériser cette économie numérique et formulent ensuite une série de recommandations pour répondre à deux défis majeurs : innover en matière de réglementation et de politique de concurrence, et favoriser la création d’emplois.

Recommandation 1 : Eviter de créer un "secteur du numérique" quels qu’en soient les contours, auquel s’appliqueraient des régimes particuliers.
Recommandation 2 : Instaurer un droit à l’expérimentation pour les entreprises innovantes, assorti d’une obligation de livrer les données nécessaires à leur évaluation.
Recommandation 3 : Développer la portabilité des données dans tous les secteurs et concevoir des mécanismes d’authentification pour les individus qui le souhaitent.
Recommandation 4 : Donner aux autorités de concurrence les moyens humains et techniques nécessaires pour mener les investigations pertinentes dans l’économie numérique.
Recommandation 5 : Généraliser et pérenniser le régime d’auto-entrepreneur en échange d’une moindre distorsion fiscale. Faciliter le passage à d’autres formes juridiques d’activité.
Recommandation 6 : Sur le modèle de l’épargne salariale, créer un dispositif d’épargne micro-entrepreneurial.

Cette note a été présentée à la directrice de cabinet du Premier ministre le 6 octobre 2015.


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Tous «ubérisés» ? Silicon Luxembourg et PwC font le point dans une conférence organisée par Silicon Luxembourg le jeudi 8 octobre 2015 à 18:00 dans les locaux de PwC Luxembourg. Avec pour titre : «Tous ubérisés ? Les technologies à l’assaut des vieux marchés.»

«Tout le monde a peur de se faire ubériser !» La formule de Maurice Lévy, patron emblématique de Publicis, a fait mouche. L’image est forte et parlante : on imagine bien une horde de barbares assiégeant un marché, rentrant en force et délogeant les seigneurs installés. Un jour on se réveille et on se rend compte qu’on n’est plus le roi du château et que les pillards ont volé meubles et vaisselle pour aller s’installer plus loin, soutenus qui plus est par les vassaux et habitants d’hier.

L’image parle. Mais reflète-t-elle la réalité ? Elle suggère que l’initiative de l’attaque vient de l’extérieur, des barbares, de Uber et de ses homologues dans différents secteurs d’activités. Il y aurait donc d’un côté l’assaillant et de l’autre la -pauvre- victime…

Une vision un peu courte, même si aujourd’hui l’«ubérisation» de notre économie ne se limite plus Airbnb et autre Blablacar. Les jeunes trublions s’en prennent à l’assurance, à l’automobile, à l’événementiel… Tous les secteurs sont revisités. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le succès des nouvelles solutions de mise en relation entre particuliers et professionnels, et cela à tous niveaux. Alors, «tous ubérisés» ?

Pour illustrer cette tendance émergente, trois entrepreneurs français parmi les plus en vue actuellement viendront révéler les clés de leurs succès respectifs. Ce sera l’occasion d’apprendre comment Weezevent a permis à plus de 50.000 organisateurs d’événements de vendre plus de 15 millions de billets et su séduire Vente-Privée comme investisseur. Comment TextMaster vient de lever 4 millions EUR et compte des clients dans plus de 80 pays. Ou encore comment le modèle de Creads a su rassembler une communauté de plus de 60.000 créatifs et emploie plus de 40 personnes….

Par le titre de la conférence, les organisateurs -Charles-Louis Machuron (Silicon Luxembourg) et Cyrille Foillard (PwC’s Accelerator) donnent déjà le ton. Personne n’est «ubérisé»; on s’«ubérise» soi-même ! Quand Uber a concurrencé les taxis, c’est simplement en proposant un meilleur service et sur base d’une application de réservation fondée sur la géolocalisation. En d’autres mots, les barbares n’ont pris aucun château par la force. Les portes étaient ouvertes, le pont levis baissé… Il n’y a pas eu d’assaillant, seulement des défaillants. A l’attitude défensive, mieux vaut une attitude proactive. En somme, oser sortir de sa zone de confort.

Conférence en présence de :

  • Thibault Lougnon – CEO – TextMaster
  • Ronan Pelloux – Directeur Associé – Creads
  • Pierre-Henri Deballon – Co-fondateur et CEO – Weezevent

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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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