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  • Date de Publication: 15/11/2017
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L'ANDRH organise chaque année les trophées "STYLO D'OR & SOURIS D'OR". L'ouvrage écrit par Grégoire Leclercq et Denis Jacquet est nominé. Un troisième prix aprés le Prix Turgot et le Prix du Livre Cyber ?

L'ANDRH en deux mots

Acteur de référence dans le débat RH, l’ANDRH EST LA PLUS GRANDE COMMUNAUTÉ DE PROFESSIONNELS DES RESSOURCES HUMAINES EN FRANCE. Créée en 1947, l’ANDRH est une association loi 1901 au service des professionnels des ressources humaines représentant les entreprises et organisations de tous secteurs d’activité et de toutes tailles, publiques et privées, nationales et internationales. Avec plus de 5 000 membres, organisée en 80 groupes locaux, elle est la plus grande communauté de professionnels des ressources humaines en France. Depuis plus de soixante dix ans, l’ANDRH anticipe et accompagne l’évolution des métiers des ressources humaines et est devenue, au fil des années, la communauté de référence dans le débat RH.

La cérémonie du « Stylo d’Or » et de la « Souris d’Or » 2017

Elle aura lieu vendredi 1er décembre à partir de 18h au Pavillon de l'Eau - 77 avenue de Versailles Paris 16e, en présence de l'ensemble des nominés. Elle sera suivi d'un cocktail et d'une séance de dédicace avec les auteurs.

La revue Personnel de l’ANDRH attribue, depuis 2005, le Stylo d’Or à l’ouvrage traitant d’un sujet d’actualité en lien avec la gestion des ressources humaines. Le jury est composé exclusivement d'experts et professionnels des ressources humaines (membres du comité de rédaction de la revue Personnel ou du bureau national de l'ANDRH). Leur choix est fondé sur des critères de pertinence du sujet traité, de valeur ajoutée et d’originalité de l’ouvrage, de rigueur du raisonnement mené par son auteur, et de qualité de la rédaction.

Cette année, les nominés pour le Stylo d'Or sont :

  • « Les robots font-ils aussi l’amour ? Le transhumanisme en 12 questions » de Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier, Editions Dunod
  • « Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien » de Grégoire Leclercq et Denis Jacquet, Editions Dunod
  • « Osez les conversations ou comment les nouveaux outils de communication peuvent devenir de véritables espaces de conversation » de Guillaume Villemot, Editions Eyrolles

Depuis 2014, la Souris d’Or est attribuée au blog RH que le jury recommande aux professionnels de la fonction pour son innovation, son dynamisme et son contenu RH.

En pratique

  • Date : Vendredi 01 Décembre 2017
  • Lieu : Pavillon de l'Eau 77 avenue de Versailles 75016 Paris
  • Site : http://www.andrh.fr/evenements/liste-des-evenements/stylo-d-or-souris-d-or-2017

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  • Date de Publication: 08/11/2017
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Grégoire Leclercq est auditionné par les membres du Conseil Economique Social et Environnemental de la région Hauts-de-France lors de l'assemblée plénière qui se tiendra le mardi 07 novembre 2017 à partir de 09h30.

Cette séance de travail, d’information et d’échanges se déroulera au Siège du Conseil régional Hauts- de-France, 151 avenue du président Hoover, en salle de l’hémicycle.

Cette réunion de l'assemblée plénière viendra conclure les travaux intitulés « contribution au débat sur l’économie disruptive : le secteur des transports en question » réalisés par la Commission Aménagement durable du territoire.

Programme

  • 09h30 Introduction par Monsieur Laurent DEGROOTE, Président du CESER Hauts-de-France
  • 09h40 Intervention de Monsieur Raymond ANNALORO, animateur de la commission « Aménagement durable des territoires », et Vice-président en charge du GT 5-1
  • 09h45 Diffusion d’une vidéo
  • 09h50 Présentation de la 1ère partie des travaux « Economie disruptive dans le domaine des transports : entre théorie et pratiques » par Madame Danièle EROUART et Messieurs
  • Stéphane BALY, Daniel BOCZKOWSKI, et Christian ROCQUET, rapporteurs
  • 10h00 Témoignage de Monsieur Alain GRISET, Président de la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat et de l’U2P
  • 10h20 Echanges avec la salle
  • 10h30 Témoignage de Madame Pétronille HARNAY, Chargée de recherches – IFSTTAR
  • 10h50 Echanges avec la salle
  • 11h00 Présentation de la 2ème partie des travaux « Economie disruptive dans le domaine des transports : quels enjeux » par les rapporteurs
  • 11h15 Table ronde « Aménagement des territoires » : Madame Frédérique SAVEL, Economiste et Responsable du développement, BPI France Le Lab
  • 11h40 Echanges avec la salle
  • 12h00 Grand témoin : Monsieur Grégoire LECLERCQ, co-auteur de l’ouvrage « Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ? »
  • 12h20 Echanges avec la salle

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  • Date de Publication: 06/11/2017
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L'association étudiante Start'HEC qui promeut l'entrepreneuriat sur le campus de HEC organise une soirée "Ubérisation".
Au programme, aborder les thèmes de l'innovation, de la disruption et des nouveaux modèles économiques

Grégoire Leclercq et Denis Jacquet seront là pour animer ensemble une conférence-débat sur la question de l'ubérisation.

Lieu : Campus Hec

Date : 06/11/2017 à 19h30
 


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Une vie 100% collaborative est-elle possible ?

Mardi 31 octobre, une table ronde sur l'économie collaborative se déroulera au Maif social club

Début septembre, l’équipe magazine de 20 Minutes lançait un défi à Aurélie Bacheley : faire du collaboratif son quotidien, et relater ses expériences dans cette rubrique. Aurélie est devenue bénévole dans une recyclerie sportive, a loué (presque) gratuitement un appartement et a volé avec un pilote amateur... Après avoir testé une vingtaine de services, elle ouvre le débat sur les enjeux et l’avenir de l’économie collaborative, aux côtés de 4 acteurs du domaine.

Tout un écosystème en question

  • Comment devenir acteur de ses consommations grâce à l’économie collaborative ?
  • Quels sont les freins pour les fondateurs des plateformes et quel avenir est réservé à l’économie du partage à laquelle on reproche souvent d’être un «fourre-tout»?

Pour aborder ces thématiques, 4 intervenants :

  • Barthélémy, cofondateur des Talents d’Alphonse, une plateforme de mise en relation de retraités passionnés et jeunes «curieux»;
  • Emeric de Waziers, créateur de Wingly, un Blablacar version aérienne;
  • Nicolas Chabanne, inventeur de La marque du consommateur
  • Grégoire Leclercq, président de la Fédération des auto-entrepreneurs (FEDae) et fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation.

De quoi repartir plus éclairé sur vos usages alternatifs et digitaux au quotidien.

En pratique

  • 31 octobre à 09h
  • 37 rue de Turenne Paris 3ème
  • S'inscrire sur https://lieu.maifsocialclub.fr/programmation/une-vie-100-collaborative-est-elle-possible

 


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UBÉRISATION DU TRAVAIL CONFÉRENCE - DÉBAT

Ubérisation du travail

Participez à la conférence "Ubérisation du travail / entre précarisation, nouvelle consommation et innovation" par Grégoire Leclercq, proposée par la médiathèque de l'horloge, dans le cadre des RDV de midi 30.

Chaque jour des nouveaux acteurs émergent dans les domaines de l'éducation, de la coiffure, du droit, des transports, de la santé, des services... Demain l'Etat lui-même pourrait s'ubériser. Grégoire Leclercq, co-fondateur de l'Observatoire de l'ubérisation et président de la fédération des auto-entrepreneurs, apporte des réponses afin que l'ubérisation ne soit plus subie, mais réfléchie, décidée, inclusive, pour tous.

INFOS PRATIQUES

  • La médiathèque de l'horloge, 59 Rue de l'Abondance, 95800 Cergy
  • Le 19 octobre 2017 à 12h30, ouverture des portes à 12h 
  • Entrée libre
  • Apportez votre sandwich, nous vous offrons le café
  • Cet événement fait partie de Passerelle, vos rendez-vous culturels de la ville de Cergy

Les RDV de midi 30

Chaque mois les médiathèques vous donnent rendez-vous pour aborder un point de l'actualité économique géopolitique ou scientifique avec un spécialiste du domaine. 


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  • Date de Publication: 16/10/2017
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La médiathèque Marguerite Yourcenar a le plaisir de vous convier au jeudi de l’actualité

"De quoi l’UBERISATION est-elle le nom ?"

Jeudi 19 octobre à 19h, rencontre débat avec

  • Anne Rodier, journaliste au service économie du Monde et co-auteure de La ruée des licornes : start-up, une révolution mondiale
  • Pierre-Camille Hamana, créateur de la start-up Smartbnb
  • animée par Grégoire Leclercq, co-auteur de Uberisation, un ennemi qui vous veut du bien ? et co-fondateur de L'Observatoire de l'ubérisation

entrée libre dans la limite des places disponibles

Venir à nous

médiathèque Marguerite Yourcenar
41 rue d’Alleray
75015 PARIS

ligne 12 station Vaugirard

62, 88, 89, 95 arrêts Charles Vallin ou Alleray

59 rue Dutot, 133 rue de l’abbé Groult et Place Vallin


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Pièces jointes :

  • Date de Publication: 29/09/2017
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Depuis peu, les nouvelles technologies ne se contentent plus seulement d’accélérer notre vie ; elles la changent.

L’étude du Conseil d’État s’efforce d’analyser de manière globale les transformations du monde que révèlent les plateformes numériques. Après deux précédentes études, la première en 1998 intitulée Internet et les réseaux numériques et la deuxième sur Le numérique et les droits fondamentaux en 2004, le Conseil d’État a décidé de poursuivre sa réflexion sur l’évolution des politiques publiques du numérique, en s’attachant cette fois-ci à l’ébranlement des économies et des modèles sociaux traditionnels qui est en cours. 

Créer son entreprise individuelle pour commercialiser des produits ou des services jusqu'au bout du monde, mettre à disposition ses compétences de jardinier ou de bricoleur, dîner ou dormir « chez l'habitant », faire appel à un taxi ou à une voiture de tourisme avec chauffeur, louer un bateau, mettre en commun des compétences pour créer un service utile à tous, trouver un travail... Les plateformes numériques ne cessent de faire irruption dans la vie quotidienne.

Cette « ubérisation » de l'économie se traduit par la substitution progressive des plateformes aux intermédiaires de l'économie traditionnelle mais aussi, au-delà, aux figures instituées qui structurent nos sociétés (l'entreprise, le professeur, le chef d'entreprise, l’État...). Elle fait émerger de nouvelles formes d'organisation des échanges et des relations, économiques certes, mais aussi sociaux, culturels et sociétaux. Accompagner l' « ubérisation », ainsi que le suggère cette étude du Conseil d’État, c'est d'abord s'efforcer de comprendre ce phénomène et d'en anticiper les évolutions futures. Accompagner l' « ubérisation », surtout, c'est envisager des voies de rénovation du corpus juridique et des politiques publiques de la France.

Selon le Conseil d’État, il s'agit de permettre la conciliation de la liberté nécessaire à la réalisation personnelle de chacune et de chacun dans la société du numérique et la protection de tous, ainsi que des principes et des valeurs que nous avons en commun. Les vingt-et-une propositions auxquelles aboutit cette étude vont en ce sens. Puissent-elles contribuer à l'émergence, non seulement de réflexions, mais d'un mouvement, d'une dynamique fondatrice vers une réponse européenne et nationale aux bouleversements en cours et à venir.

L'Observatoire a été auditionné par le Conseil d'Etat à plusieurs reprises.

PREMIÈRE PARTIE – QUELQUE CHOSE EST EN TRAIN DE SE PASSER

1.1. La plateforme : figure de proue de l’« ubérisation »

- 1.1.1 L’émergence du capitalisme des plateformes

- 1.1.2 Un changement de paradigme économique et social

- 1.1.3 Essai de typologie d’un objet peu juridique aux contours incertains

1.2. Au coeur de la plateforme : les ressorts d’une nouvelle fondation

- 1.2.1 Le réseau : figure non géométrique d’une dynamique contestataire

- 1.2.2 La rencontre d’un modèle économique et d’aspirations sociales

1.3. Dans l’écosystème de la plateforme : les robots face aux feux du soleil

- 1.3.1 Algorithmes et intelligence artificielle : la loi du code

- 1.3.2 L’internet des objets, catalyseur de l’« ubérisation »

- 1.3.3 La blockchain, aboutissement du processus de désintermédiation ?

 DEUXIÈME PARTIE – DE LA RUPTURE ÉCONOMIQUE AUX BOULEVERSEMENTS JURIDIQUES

2.1. Une remise en cause des concepts du droit économique

- 2.1.1 Une économie nouvelle qui déstabilise les cadres de l’intervention économique

- 2.1.2 Une économie de la multitude qui morcelle les blocs juridiques de l’économie industrielle

- 2.1.3 Une économie globalisée qui repousse les frontières territoriales du droit

2.2. De nouveaux horizons pour le droit social et le droit du travail

- 2.2.1 Travail salarié ou travail indépendant : le nécessaire dépassement d’une dichotomie devenue trop radicale

- 2.2.2 L’émergence d’une « e-solidarité » collaborative, coopérative et universelle : alternative à l’essoufflement des formes traditionnelles de lien social

2.3. De nouvelles frontières pour l’état et les services publics

- 2.3.1 L’État-autorité au défi de l’« ubérisation »

- 2.3.2 La mort du bison ou l’État-service peau de chagrin

- 2.3.3 État-plateforme contre État-silo

TROISIÈME PARTIE – LES POUVOIRS PUBLICS, L’INNOVATION ET LE DROIT

3.1. Présenter un « paquet européen » Innovation technologique et droits fondamentaux pour libérer l’innovation et protéger l’individu

- 3.1.1 Une communication de la Commission européenne mettant en perspective les principes applicables avec les évolutions en cours

- 3.1.2 Un règlement de l’Union européenne affirmant la primauté de l’humain sur la machine

- 3.1.3 Une recommandation du Conseil de l’Union pour une meilleure solidarité européenne à l’ère du numérique

3.2. Favoriser, dans l’ordre juridique interne, le développement de l’économie des plateformes tout en veillant à l’équité des règles et à la protection des droits des salariés

- 3.2.1 Accompagner le développement de l’économie des plateformes

- 3.2.2. Mettre en place des règles équitables

- 3.2.3 Protéger les droits des travailleurs des plateformes

3.3. Tirer les conséquences des dynamiques sociétales de l’« ubérisation » sur l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics

- 3.3.1 Adapter le périmètre des services publics

- 3.3.2 Favoriser le développement des services publics numériques

- 3.3.3 Adapter les processus d’élaboration des normes

Conclusion – Être ou ne pas être?

Liste des propositions

Annexes

Annexe 1 – Liste des personnes auditionnées

- 1. Auditions en France

- 2. Rencontres au sein des institutions de l’Union européenne (Bruxelles)

- 3. Rencontres à l’Organisation internationale du travail (Genève)

Annexe 2 – « Groupe de contact » de l’étude annuelle

Annexe 3 – « Comité d’orientation » de l’étude annuelle

Contributions

Requêtes aux législateurs

L’ubérisation, l’État et l’Europe

L’algorithme et les droits de l’Homme


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Les Rencontres de Liseur : Ubérisation du travail, précarisation, nouvelle consommation ou innovation salutaire ?

Pour ouvrir le cycle 2017-2018 des Rencontres de Liseur, La Médiathèque de Levallois accueillera, le samedi 23 septembre à 15h

  • Pierre de Lubersac (responsable de Ressources Humaines, enseignant en RH à l’ESCP Europe et à l’Université Paris-Dauphine)
  • Grégoire Leclercq (directeur de la Relation Client du groupe EBP informatique , co-fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation et président de la Fédération des auto-entrepreneurs), auteur de Ubérisation un ennemi qui vous veut du bien ? (Dunod 2016).

Une définition

Née d’un néologisme, l’ubérisation, déclinaison du nom de la société californienne de VTC (voiture de transport avec chauffeur) Uber, est sur toutes les lèvres, dans tous les articles de presse depuis quelques temps. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? De quels changements sociétaux, économiques est-il question ? Comment les médias présentent-ils ce nouveau modèle ?

Pour défricher ce vaste sujet, arrêtons-nous tout d’abord sur la définition de l’ubérisation que propose Grégoire Leclercq :

UBERISATION (nf) : transformation et déstabilisation d’un secteur avec un nouveau modèle économique tirant parti des technologies et des indépendants.

Les « Ubérisateurs » suscitent de multiples réactions dans l’opinion depuis des mois. Celles des premiers concernés d’abord : les taxis avec Uber, les libraires avec Amazon, les livreurs avec Deliveroo et les hôtels avec AirBnB. Chaque jour, de nouveaux acteurs émergent dans les domaines de l’éducation, de la coiffure, du droit, des transports, de la santé, du BTP, des services… Demain, l’État lui-même pourrait peut-être se voir ubérisé !

Une conférence

Grégoire Leclercq tentera de répondre aux multiples questions soulevées par l’ubérisation, en proposant des pistes d’amélioration, afin qu’elle ne soit plus subie, mais réfléchie, décidée, et inclusive, pour tous.

La conférence sera suivie d’une séance de dédicace, en partenariat avec la librairie Les Beaux titres de Levallois.

Rendez-vous le samedi 23 septembre à 15h à la médiathèque Gustave-Eiffel (111 rue Jean-Jaurès- Levallois – 01 47 15 76 43). Entrée libre.


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Le 1er salon grand public de l'économie collaborative et du partage

Share Paris c'est :

  • 3 jours pour vivre et découvrir de nouveaux modes de vie collaboratifs
  • un « Palais de la découverte de l’économie du partage » qui réunit en un seul lieu tous les bons plans, projets, usages, innovations, initiatives et acteurs de l’économie collaborative et du partage.
  • 3 journées grand public les 22,23 et 24 septembre 2017
  • Des conférences et débats dédiés au secteur de l’éducation, aux acteurs territoriaux, aux acteurs de la ville de demain et à l’entreprenariat des jeunes dans le secteur de l’économie collaborative

Précarité ou réel emploi ? La vérité, rien que la vérité sur le monde caché des travailleurs des plateformes

Nous aurons la chance d'animer une conférence débat autour du sujet des travailleurs indépendants.

  • qui sont ces travailleurs indépendants ?
  • combien gagnent-t-ils ?
  • comment sont-ils protégés ?
  • quelles actions sont mises en oeuvre par les plateformes pour les accompagner ?

Avec la participation et l’intervention de :

  • Nicolas BREUIL, Directeur Marketing, Stuart
  • Vincent HUGUET, Fondateur d’Hopwork
  • Sergine DUPUY, Fondatrice,  RedPill SAS, DG BeeBoss et Administrateur de l’Observatoire de l’Ubérisation
  • Florent MALBRANCHE, Fondateur, Brigad
  • Echanges animés par Grégoire LECLERCQ, Co-Fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation et Président de la Fédération des Auto-entrepreneurs

Infos pratiques

  • Adresse : Espace Champerret – 6, rue Jean Oestreicher – 75017 Paris
  • Lieu : Espace de conférences
  • Horaires : 12:00 - 13:00
  • Billets sur http://www.shareparis.com/billetterie/

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  • Date de Publication: 11/09/2017
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Ils sont quelques dizaines, ce dernier lundi d'août, venus battre le pavé bordelais de la place de la Victoire. La mal nommée, pour eux, tant leur combat semble perdu d'avance; ces coursiers à vélo, «partenaires» de la société de livraison de repas à domicile Deliveroo, incarnent les dérives de «l'uberisation» de la société.

L'enseigne vient de faire passer une directive claire : tous les livreurs seront rémunérés à la course et non plus à l'heure. Jusque-là, les plus anciens, embauchés avant août 2016, étaient payés 7 euros de l'heure, plus de 2 à 4 euros de primes horaires. Désormais, leur salaire s'alignera sur ceux des nouveaux venus. Soit 5 euros la course en province, et 5,75 euros à Paris. «Cela ne concerne que 8 % des 7500 livreurs», assure Deliveroo, qui précise « vouloir homogénéiser l'ensemble des contrats». « L'année dernière, j'ai travaillé entre trois et quatre heures chaque soir, après la fac, pour environ 7 ou 8 courses,explique Marie, 20 ans, qui suit des études de lettres. En tout, je devais bosser 70heures par mois, pour un revenu de 750-800 euros. A ça, il faut enlever l'entretien du vélo, les charges d'auto-entrepreneur... Au final, on s'en sort tout juste.

On ne se plaint pas du système qu'on a accepté en l'intégrant, mais si Deliveroo ne tient pas les promesses faites en matière de minimum horaire... » «La réalité, c'est que l'entreprise baisse les rémunérations et annule les primes sans aucune concertation», déplore Arthur Hay. A 28 ans, ce titulaire d'un master de gestion de projets humanitaires est coursier depuis un an et demi. Mais il ne roule plus pour Deliveroo. Parce qu'il avait pris la tête de la fronde à Bordeaux, point de départ d'un mouvement de grogne qui a ensuite gagné Paris, Nantes et Lyon, il a été écarté en février. Comme tous ceux qui se sont rebellés.

«On cumule tous les inconvénients du salariat - entre autres une "hiérarchie" qui nous traite plus bas que terre - et ceux de l'auto-entreprise, puisqu'on n'a aucune sécurité, qu'on ne cotise pas, qu'on n'a pas le droit au chômage si l'on part... Aujourd'hui, cela nous touche, nous, mais il nefaut pas se tromper, prévient Arthur Hay. Demain d'autres métiers seront confrontés aux mêmes problématiques. Nous sommes le laboratoire des réformes à venir. »

Les VTC hier, les cyclistes aujourd'hui, et «demain les coiffeurs, les guides touristiques, etc. seront confrontés à cette nouvelle forme d'économie», ajoute Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs, cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Pour lui, «c'est incontestable, ce mode de fonctionnement entre une entreprise et ses partenaires va se généraliser. Or ce système est à cheval entre deux modèles qui s'opposent frontalement : celui du salariat et celui de l'indépendance totale». Que se passera-t-il le jour où un livreur victime d'un grave accident du travail se retournera contre la plate-forme dont il dépend ? «Evidemment, le salariat les protégerait complètement, explique Grégoire Leclercq. Mais ces structures n'ont pas la solidité financière pour assumer une requalification » de leurs partenaires cyclistes en salariés. «Elles seraient tuées dans l'instant», prévoit-il. Comment améliorer le système? «Il faudrait que les plates-formes acceptent de contribuer à une série deservices : comités d'entreprise, mutuelle prévoyance, allocation-chômage, etc. répond le cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Cela a un coût, mais il est maîtrisable, et ça aurait le mérite de mieux protéger les travailleurs tout en les fidélisant. Car malgré tout, la concurrence existe entre lesplates-formes pour attirer les meilleurs. »


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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