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Rien ne semble arrêter la croissance de l'économie collaborative ! Dans une nouvelle étude, l'institut britannique Juniper Research prévoit que l'économie du partage va dégager un chiffre d'affaires de 40,2 milliards de dollars en 2022, contre 18,6 milliards de dollars cette année. "L'adhésion aux services de l'économie du partage a considérablement augmenté", observent les auteurs de l'étude.

Selon Juniper Research, le secteur des transports demeurera en tête de l'économie du partage à l'avenir. L'institut constate également que les grands noms de l'économie du partage parviennent à renforcer encore leurs positions au fil du temps. "La part de marché prise par Uber et Lyft atteint aujourd'hui 30% par trajet, ces plateformes parvenant à capitaliser sur leur réseau de chauffeurs", explique Juniper Research.

Même chose pour Airbnb qui reste solidement leader sur le marché de la location d'appartements entre particuliers : le nombre d'annonces de location a augmenté d'un million entre 2015 et 2017, atteignant le cap des 3 millions, et la plateforme américaine devrait totaliser 5,3 millions de locations cette année.

Après les transports et la location de vacances, Juniper Research anticipe la montée en puissance d'un autre secteur de l'économie collaborative : le coworking et la location de bureaux entre entreprises.

"Le partage des espaces de travail via des plateformes comme WeWork et PivotDesk représente le prochain axe de croissance pour l'économie du partage, avec des étages entiers d'immeubles de bureaux équipés et prêts à être partagés", estime Lauren Foye, analyste chez Juniper Research.

Le coworking est promis à un bel avenir

Les grandes manœuvres sont d'ailleurs déjà en marche : en février dernier, Softbank a investi 3 milliards de dollars dans WeWork. Au total, le secteur du partage de bureaux pourrait représenter à lui seul un chiffre d'affaires de 10 milliards de dollars en 2022.

Bien que déjà impressionnantes, les prévisions publiées par Juniper Research sont en dessous de celles avancées par le cabinet de conseil PriceWaterhouseCoopers (PwC). Dans une étude présentée en septembre dernier, PwC estime que le chiffre d'affaires de l'économie collaborative va atteindre 83 milliards d'euros en Europe d'ici 2025, contre 4 milliards l'an dernier.

La différence s'explique par le périmètre et la méthodologie de chaque étude mais, pour les deux cabinets, la tendance de la "sharing economy" est clairement à une croissance forte.

A voir : la synthèse de l'étude


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  • Date de Publication: 24/07/2017
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La SFT a été créée en juillet 1947, sous le nom initial d'Association professionnelle des traducteurs littéraires et scientifiques. Pour fêter ses 70 ans, le syndicat organise entre autres une journée le 6 juillet, à partir de 14 h 30, à l’université Paris Diderot. Gratuit, l’évènement est ouvert aux adhérents comme aux non-adhérents de la SFT.

Durant cet après-midi, trois intervenants se succéderont pour parler de l’unité des professionnels hier, aujourd’hui et demain.

  • Hier, avec Agnès Debarge, qui parlera de la professionnalisation des interprètes de conférence au moment du procès de Nuremberg, période durant laquelle la SFT a justement été créée.
  • Aujourd’hui, avec Anne de Freyman, vice-présidente sortante et coordinatrice des conférences de l’Institute of Translation & Interpreting (ITI), qui reviendra sur l’organisation de ces évènements toujours très attendus, sur leur évolution et sur les orientations possibles pour informer les professionnels et resserrer les liens entre ces derniers. Mais aussi pour ouvrir le dialogue et nouer des relations avec tous les acteurs du secteur, donneurs d’ordre compris.
  • Enfin demain, avec Grégoire Leclercq, cofondateur de l’Observatoire de l’ubérisation qui se passionne et se mobilise depuis 2009 pour les nouvelles formes d’activités professionnelles. Il définira l’ubérisation et s’arrêtera sur ce phénomène inexorable, dû en partie aux nouvelles technologies et aux nouveaux réflexes de consommation en s’interrogeant sur les éventuels liens de subordination indépendants-agences et sur l'émergence des plateformes. Il évoquera ensuite les solutions constructives possibles. Un temps d’échange avec la salle ponctuera chaque intervention.

Au programme

Ubérisation ? De quoi parlons-nous exactement ? Définitions et description.

Comment cela se passe dans d'autres secteurs ? Cas d’usage.

Comment faire dans le secteur de la traduction ? S'en protéger et en tirer parti ?

Les nouvelles technologies impactent -elles durablement le métier de traducteur ?

Quels sont les éventuels liens de subordination indépendants-agences ?

Rendez-vous sur la page de l’évènement.


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  • Date de Publication: 15/06/2017
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Le Grand prix 2017 de La finance pour tous est un millésime très « high Tech » ! Bitcoin, Big Data, Uberisation, Blockchain… Les « nouveaux mots de l’économie » sont à honneur pour cette édition. Les gagnants seront récompensés le 15 juin prochain.

Grand prix 2017

Savez-vous expliquer simplement l’économie ? C'est le programme de la troisième édition destiné aux étudiants.

A vos crayons, tablettes, caméras ! Si vous aimez expliquer clairement, faire preuve de pédagogie. Si vous savez utiliser l’infographie, la vidéo pour éclairer les chiffres…

Si vous pensez comme nous qu’il est indispensable de comprendre les bases de l’économie pour exercer son rôle de citoyen, alors…

Participez à notre Grand prix pour tenter de gagner l’une de nos récompenses (1500 €, 1 000 €, un chèque livre de 500 €) et un stage.

Le thème 2017 : « Les nouveaux mots de l'économie »

Parce qu’il est de plus en plus indispensable, face à une économie mondiale complexe, à des marchés financiers souvent virtuels, de mieux connaître les avancées techniques et les nouveaux modes de financement.

Traiter des nouveaux mots de l’économie, c’est se pencher, par exemple, sur l’Uberisation, les BlockChain, les Fintech, le Big data, le Bitcoin, la Silver économie, le crowdfunding, l’économie collaborative, le Brexit…

Des termes souvent complexes… Et c’est justement le challenge à relever ! Soyez pédagogique, amusant et clair.

Près de 30 productions pédagogiques ont été réalisées par quelque 50 étudiantes et étudiants. Et le thème 2017, « les nouveaux mots de l’économie », les a particulièrement motivés.

Des profils très divers d’étudiants

Ecole de commerce, de journalisme, université, BTS… Les candidats viennent d’horizons très divers. La promotion de ce Grand prix a particulièrement été bien relayé par les sites des académies du ministère de l’Education nationale, puisque nous avons reçu 16 œuvres réalisées par des BTS. Et de nombreux étudiants ont choisi de réalisé des productions communes, permettant d’allier les compétences. 

Quatre Grand prix remis le 15 juin

Nouveauté pour cette année, nous avons choisi d’attribuer quatre prix :

  • Le premier prix d’une valeur de 1 500 €
  • Le deuxième prix d’une valeur de 1 000 €
  • Le prix Dunod (un chèque-livre de 500 €)
  • Le prix « coup de pouce » de La finance pour tous, en association avec l’Education nationale, (chèque-cadeau de 250 €)

Le prix « Coup de pouce » traite de l'Uberisation de l'Economie. Il donnera lieu à un échange avec Grégoire LECLERCQ, co-auteur de l’ouvrage « Uberisation, un ennemi qui vous veut du bien ? » (éditions Dunod), cofondateur de l’Observatoire de l'Uberisation et Président de la fédération des autoentrepreneurs.

La cérémonie aura lieu en présence de Christian NOYER et Rémy WEBER, Président du Directoire de La Banque Postale, sponsor du Grand prix,

Le Jeudi 15 juin à 18h00
A l’auditorium de La Banque postale
115 rue de Sèvres – 75006 Paris
Lignes 10 et 13 - métro Duroc


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  • Date de Publication: 05/06/2017
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Dans le cadre d'un atelier collaboratif mis en place à Valence autour des métamorphoses de l'emploi par le numérique, Pascal Terrasse, député fin connaisseur des mondes numériques s'est exprimé sur l'ubérisation pour le compte du Digital Society Forum.

Pascal terrasse est notamment l'auteur du Rapport sur l'économie collaborative.

En synthèse :

  • L'ubérisation de la société ne peut pas être vu simplement que comme le fait de tirer la société vers le bas mais une prise de conscience de l'émergence de nouveaux acteurs économiques.
  • Notre pays doit accompagner cet écosystème. La recherche doit être là.
  • La France et l'Union européenne doivent s'engager et être debout sur ces questions.
  • Les échanges valent mieux que les achats permanents de biens. L'acte de l'échange a plus de sens que celui de l'acquisition. L'usage prime sur la propriété. Avoir un bien rien que pour soi et l'utiliser peu, n'a aucune valeur. C'est une valeur fondamentale pour l'environnement et cela donne du sens à notre économie.

A propos de Digital Society Forum

Plateforme collaborative ouverte, le Digital Society Forum a été initié par Orange afin de donner à chacun des clés de compréhension pour mieux appréhender notre vie numérique. Le Digital Society Forum rassemble sociologues, universitaires et acteurs de la société civile autour de grands thèmes de la vie quotidienne. Cette vision croisée est ensuite partagée lors d'ateliers participatifs publics, en régions et à l'étranger, afin de proposer des pistes d'action à tous et pour tous. Le fonctionnement du Digital Society Forum repose sur une approche collaborative et participative et se traduit par différents événements :

  • Des tables rondes d’experts 
  • Des rencontres et ateliers ouverts à tous 
  • Des événements en ligne (forum de discussion, chat, etc…) 


L'Ubérisation selon Pascal Terrasse par digitalsocietyforum


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  • Date de Publication: 02/06/2017
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Grégoire Leclercq était l'invité de RTS le 18 mai 2017, pour évoquer l'Observatoire de l'Ubérisation. Au programme, l'ampleur du phénomène de l'ubérisation, ses enjeux de société, la protection de l'indépendant qui travaille en lien avec ces plateformes...


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L'ubérisation du conseil, opportunité ou menace pour les entreprises ?

Une question à laquelle les participants vont tenter de répondre dans le cadre du lancement des travaux de ConsultLab - Think tank des métiers du Conseil, la Chambre Professionnelle du Conseil Languedoc-Roussillon, en partenariat avec Montpellier Méditerranée Métropole.

Les membres vous invitent à participer à une conférence animée par Grégoire Leclerq, co-fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation, le mardi 6 juin à l'Hôtel de la Métropole à Montpellier.

L'ubérisation du conseil, opportunité ou risque pour les entreprises ?

L’UBERISATION (nf) : transformation et déstabilisation d'un secteur avec un nouveau modèle économique tirant parti des technologies et des indépendants

Le conseil aux entreprises, rouage indispensable dans la pérennité et la croissance des entreprises ne pourra pas échapper au phénomène de l’ubérisation. Comment les consultants et les entrepreneurs peuvent-ils tirer parti de cette mutation ? Comment faire en sorte que l’ubérisation du conseil ne soit plus subie, mais réfléchie, décidée, inclusive pour tous et bénéfique aux TPE de notre territoire ?

Programme :

18 h: Accueil par Chantal Marion, Vice présidente de 3M et Max Ducros, Président de la CPC LR

18h10 -19 h : Intervention de Grégoire Leclerq : Ubérisation du conseil, opportunité ou risque pour les entreprise ?

19 h – 19h20 : Témoignages et réactions d’entrepreneurs et de consultants sur le phénomène de l’ubérisation du conseil dans les TPE de notre territoire

19h20 – 19 h45 :  échanges avec les participants

Intervenant :

Grégoire Leclercq
Ingénieur en Informatique, Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr,  Master en Droit Pénal, MBA HEC Paris

Président de la Fédération des Auto-Entrepreneurs et cofondateur en 2015 de l'Observatoire de l'Ubérisation avec Denis Jacquet, avec qui il coécrit un ouvrage publié en octobre dernier chez Dunod « L’Uberisation : un ennemi qui vous veut du bien », Grégoire Leclerq est un spécialiste de la question de l’Uberisation et de ses retentissements dans nos modèles économiques, sociaux et fiscaux.

Conférence destinée aux entrepreneurs, consultants et membres de l’écosystème régional. Inscription gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles.


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Pièces jointes :

  • Date de Publication: 29/05/2017
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À la traîne en 2016, les grandes villes ont rattrapé leur retard en matière de consommation collaborative. C’est ce que révèle l’Indice urbain du partage de 2017, réalisé par le cabinet d’études économiques et de conseil Asterès. Indice qui pourrait tout aisni bien s'appeler Baromètre de l'Economie Collaborative.

5 catégories sont mesurées

En tête de l'indice urbain du partage, on retrouve Bordeaux pour la deuxième année. Le développement de cette économie du partage dans les agglomérations françaises a été mesuré par l’équipe du cabinet d'études économiques Asterès : les statistiques des principales plateformes d'échange entre particuliers sont désormais connues dans les 30 premières villes de France. 
  
Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories :

  • la vente de biens entre particuliers
  • les services entre particuliers
  • le partage de logement
  • le covoiturage
  • la location d’objets entre particuliers.

L'auteur de l’étude a rapporté à la population le nombre d'annonces sur les sites suivants :

  • LeBonCoin pour la vente 
  • Airbnb et LeBonCoin pour la location de logement 
  • Blablacar pour le covoiturage 
  • Allovoisins, Stootie et LeBonCoin pour les services 
  • Zilok, Ouicar et e-Loue pour la location d’objets et de véhicules

Bordeaux arrive en tête

Résultat : pour la deuxième année, la ville de Bordeaux arrive en tête de l’indice urbain du partage. Comme en 2016, Lille occupe la deuxième place du classement.

Paris et Lyon tiennent la 3e et la 4e place, en forte progression vs 2016, qui s’explique principalement par le développement de nouvelles plateformes de location d’objets entre particuliers, marché sur lequel les grandes villes sont très bien placées.

Quelques enseignements

  • L'utilisation des plateformes dépend fortement des situations géographiques et des besoins locaux qui en découlent (en matière touristique notamment)
  • Le succès des plateformes d’hébergement dans ces villes s’explique également par des prix élevés de l’immobilier.
  • L’utilisation de plateformes de covoiturage et de vente d’objets liée à des besoins locaux
  • Le bon développement de la vente d’objets entre particuliers est corrélé à la faiblesse des revenus. Amiens occupe la première place de cette catégorie, suivie de Reims et Tours. 

Pour comprendre l’évolution de ces nouvelles pratiques, cet indice de la consommation collaborative sera recalculé chaque année par le cabinet Asterès. Ce dernier espère à l'avenir pouvoir affiner ses statistiques en y incluant les petites villes.


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"L’UE devrait avoir pour objectif de récolter les bénéfices de l’économie "collaborative" tout en garantissant le respect d’une concurrence équitable, des droits du travail et des obligations fiscales."

Résoudre les "zones grises" de l'économie collaborative

Dans une résolution non contraignante adoptée mercredi 03/05/2017, les députés ont souligné la nécessité de résoudre les "zones grises" sur le plan réglementaire, qui provoquent des différences significatives entre États membres en raison des réglementations et jurisprudences nationales et locales. Ces nouveaux modèles d’entreprises vont des services de fourniture d’hébergement (par exemple Airbnb) aux trajets en voiture (comme Uber), en passant par les services domestiques.

Parmi les recommandations des députés figurent notamment les points suivants:

  • Fournisseurs particuliers vs professionnels: des critères effectifs pour distinguer les "pairs" (soit les citoyens qui fournissent des services de façon occasionnelle) des "professionnels" sont nécessaires, incluant des principes généraux au niveau européen et des seuils au niveau national (basés par exemple sur les revenus);
  • Droits des consommateurs: des informations doivent être fournies aux consommateurs quant aux règles applicables à chaque transaction et à leurs droits; les plateformes collaboratives devraient mettre en place des systèmes pour introduire les plaintes et résoudre les litiges;
  • Responsabilité: la Commission européenne devrait rapidement clarifier la responsabilité des plateformes collaboratives;
  • Droits des travailleurs: des conditions de travail équitables et une protection adéquate pour tous les travailleurs de l’économie collaborative devraient être garanties; les travailleurs devraient également pouvoir transférer et accumuler les notations et évaluations électroniques des utilisateurs - qui représentent leur "valeur marchande numérique";
  • Fiscalité: des obligations fiscales similaires devraient être appliquées aux entreprises qui fournissent des services comparables, que ce soit au sein de l’économie traditionnelle ou de l’économie collaborative; les députés plaident pour des solutions innovantes afin de renforcer le respect des obligations fiscales et appellent les plateformes à collaborer en ce sens.

Néanmoins, le règlement ne devrait pas limiter l’économie collaborative, affirment les députés, condamnant en particulier les règlementations imposées par certaines autorités nationales "qui cherchent à restreindre l’offre d’hébergement touristique mis à disposition".

Le rapporteur de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, Nicola Danti(S&D, IT), a déclaré

L’économie collaborative est un nouveau phénomène qui est source tant de nouvelles opportunités que de multiples défis. Nous avons, par conséquent, besoin d’une stratégie européenne pour ouvrir la voie à un ‘écosystème’ harmonisé et dynamique, composé de règles spécifiques et de principes généraux. Notre priorité devrait être de garantir une concurrence équitable entre les secteurs économiques traditionnels et le nouveau monde de l’économie collaborative, afin d’assurer un niveau élevé de protection pour les consommateurs et d’encourager un modèle collaboratif européen qui contribuerait au développement durable de la société européenne

Infographie

Que ce soit pour se déplacer, se loger ou trouver des financements, l’économie du partage fait désormais partie de notre quotidien : un Européen sur six a déjà utilisé une plateforme collaborative, et la France est l’État membre qui compte le pourcentage le plus élevé d’utilisateurs. Dans un rapport adopté ce 3 mai en commission du marché intérieur, les députés soulignent l’importance d’une stratégie européenne pour garantir le respect de la concurrence équitable et des droits du travail.

L’économie collaborative désigne un modèle d’offre, d’échange ou d’utilisation de services entre particuliers. Parmi les plates-formes les plus connues, on retrouve Uber, Deliveroo, Airbnb ou encore Blablacar. Ainsi, une transaction implique en général trois parties : le consommateur, le fournisseur et la plateforme qui peut obtenir une commission sur le paiement.

Pourtant, toutes les plateformes ne cherchent pas à générer du profit : certaines reposent par exemple sur les contributions volontaires de leurs utilisateurs. C’est le cas de Wikipedia, aujourd’hui plus grande encyclopédie au monde avec près de 5,4 millions d’articles disponibles en anglais.

Le succès de ces plateformes pose de nouveaux défis liés aux droits des travailleurs. Par exemple, les chauffeurs ou les livreurs ne sont pas directement des employés des plateformes. Les considérer comme des travailleurs indépendants permet aux plateformes de s’affranchir de garantir certains droits sociaux, tels qu’un salaire minimum.

A lire

  • Le rapport, adopté en commission parlementaire par 31 voix pour, 1 voix contre et 3 abstentions, sera mis aux voix lors de la session plénière des 12-15 juin.
  • Un sondage Eurobaromètre de 2016 a révélé qu’une personne sur six dans l’UE avait déjà eu recourt à des plateformes collaboratives. Ce rapport représente la réponse du Parlement à la communication de la Commission sur un agenda européen pour l'économie collaborative.
  • L'infographie

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L’Uberisation, expliquée en 3 minutes

A retenir :

  • Nous allons  vers une économie de services plutôt qu’une économie dite ou bien de production ou en tout cas de possession.
  • Nous avons en permanence des évolutions sociologiques en même temps que des évolutions dites de business models.
  • La « servicisation » est présente derrière ces modèles : elle permet à n’importe qui d’être producteur de services.
  • L’économie des services c’est l’arrêt des possessions et l’arrêt des usages. Le produit est désormais au service du service. 

 


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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